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Alors que Johnny Hallyday est mort il y a un an déjà, les hommages se multiplient et les langues se délient. Notamment du côté de son fils David Hallyday en pleine promotion de son album "J'ai quelque chose à vous dire". Sur le titre "Ma dernière lettre", il se met dans la peau de son père pour un ultime adieu tandis qu'il s'en prend à Laeticia Hallyday sur la chanson "Eternel". « Je me sens soulagé de sortir ce disque. J'avais tellement de choses qui me remuaient... Cela a été une épreuve à chaque titre. La période était plus que compliquée pour moi. J'ai l'impression que je vais enfin pouvoir avancer, laisser certaines choses derrière moi. La musique apaise les souffrances » a expliqué David Hallyday à Télé Star. Mais un lien fort unissait bel et bien le père et son fils. Et le public en avait été témoin sur l'album "Sang pour sang", sorti en 1999.

"Le projet capota dans cette forme-là"

Composé par David Hallyday, le disque avait donné naissance aux tubes "Vivre pour le meilleur" ou "Sang pour sang", et est toujours à l'heure actuelle le plus gros succès de la carrière de Johnny Hallyday. « On a fait cet album en connivence, avec beaucoup d'amour, mais en même temps avec beaucoup d'inquiétude. Et on en est sortis vivants » avait même confié Johnny à l'époque. A sa mort, Le Parisien avait révélé que David Hallyday avait composé un nouvel album pour son père mais qu'il n'avait pas eu le temps de lui en parler avant que la maladie l'emporte. Aujourd'hui, Luc Plamondon révèle qu'un autre projet de disque entre le père et le fils avait été mis en chantier, mais il n'est finalement jamais paru.

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« Johnny m'a demandé de lui écrire des textes sur des musiques de David » s'est souvenu le créateur de la comédie musicale "Notre Dame de Paris" avant d'en dire un peu plus sur ses titres "Pirate de l'air" et "Animal". « Elles devaient se trouver sur un album avec d'autres chansons originales signées Gainsbourg, Renaud, Aubert, Roda-Gil, mais le projet capota dans cette forme-là » a-t-il renchéri. Mais l'album n'est jamais paru car, selon lui, l'auteur Étienne Roda-Gil a voulu s'accaparer tout le projet : « Roda est arrivé en disant : "Je vais t'écrire tout l'album. Moi c'est tout ou rien" ». Et il obtiendra gain de cause puisque leur collaboration débouchera sur l'album "Cadillac", sorti en 1989. « Mes chansons sont donc passées à la trappe, mais sont sorties des années plus tard dans une compilation d'inédits » a conclu Luc Plamondon.