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C'est sans aucun doute l'album le plus attendu de l'année. Avant d'être emporté par un cancer le 5 décembre dernier, Johnny Hallyday préparait depuis des mois son 51ème album, qui fait chronologiquement suite à "De l'amour" (2015) et sera donc le testament musical du Taulier. Si le projet fait l'objet d'une querelle familiale et judiciaire entre Laeticia Hallyday, David Hallyday et Laura Smet, lesquels demandent un droit de regard sur l'oeuvre de leur père, peu d'informations ont filtré sur son contenu. « Dix titres ont été enre­gis­trés. Puis la mala­die est deve­nue trop forte, il n'a pas pu enre­gis­trer les deux derniers titres, mais il y a quand même dix morceaux » a révélé le journaliste Philippe Manoeuvre, évoquant un titre sur lequel le rockeur « chante qu'à sa mort, il ira s'asseoir à la droite du diable ». « C'est incroyable ce que j'ai entendu. Il y a des chansons d'une qualité folle » a pour sa part confié le producteur Jean-Claude Camus, qui avait pu découvrir quelques échantillons en avant-première du temps de son vivant.

Des chansons "très rock et assez sombres"

On le sait, Johnny Hallyday avait à coeur de renouer avec ses racines rock en conviant les esprits de ses idoles Chuck Berry et Eddie Cochran. D'après BFM TV, qui a pu écouter « un court extrait », sa volonté a été respectée. La voix « puissante » de Johnny se mêle à « des guitares électriques et de la batterie ». « Ça sonnait rock, ça sonnait fort. Les grosses guitares, les énormes basses... » raconte le musicien Pierre Billon, proche du chanteur, qui a eu la chance d'écouter des versions instrumentales. Le projet contiendrait neuf morceaux dont trois ballades. Les autres pistes sont décrites comme « très rock et assez sombres, crépusculaires ». Quelques titres ont été révélés comme "J'en parlerai au diable", "Back in L.A", signé Miossec, et "Pardonne-moi", une chanson sur le thème du pardon qui s'adresserait à Laeticia.

L'enregistrement de cet album qui devrait sortir le 15 juin, jour de l'anniversaire de Johnny Hallyday, a commencé en avril 2017 au studio Apogée à Los Angeles et s'est poursuivi en France à la rentrée, dans le studio Guillaume Tell à Suresnes. « Tous les gens qui travaillaient avec lui depuis des années avaient l'air surpris et satisfaits par ses performances quand il était là » se souvient l'ingénieur son Adrien Bolko, précisant qu'il avait suffi au rockeur de « quelques prises pour chaque morceau ». Aux crédits du projet, on retrouvera son directeur artistique Yarol Poupaud ainsi que Maxim Nucci (Yodelice), qui l'a produit, supervisé et arrangé selon BFM TV.