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lundi 14 avril 2014 11:10

Jean-Louis Aubert au sujet des Enfoirés : "Un impôt doux grâce à un karaoké géant"

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
A l'occasion de la sortie de son nouvel opus "Les parages du vide" cette semaine, Jean-Louis Aubert a répondu aux questions du "Parisien" et s'est exprimé au sujet des Enfoirés, vivement critiqués ces derniers mois. Pour lui, il s'agit d'un "impôt doux".
Crédits photo : ABACA
Jean-Louis Aubert est de retour cette semaine chez les disquaires avec un nouvel album, "Les parages du vide", inspiré par la poésie de Michel Houellebecq. L'ex-chanteur du groupe Téléphone a laissé tomber la plume mais gardé sa guitare pour mettre en musique plusieurs textes de l'écrivain et réalisateur, notamment ceux parus l'an dernier dans le recueil "Configuration du dernier rivage". Tout ne semblait pourtant pas rapprocher ces deux artistes de talent... Cependant, « il y a peut-être eu des croisements dans nos vies, dans nos oreilles... On a traversé le même monde dans des univers différents » explique l'artiste, qui a beaucoup échangé avec Michel Houellebecq pour mener à bien ce projet.

"Je pense que quelqu'un d'heureux est plus rentable"


Interrogé par Le Parisien l'interprète de "Demain sera parfait" en dit un peu plus au sujet de cette amitié naissante, comparant leur point de vue en matière politique notamment. Quand Emmanuel Marolle lui demande si sa vision de la société est aussi « acide » que celle de Michel Houellebecq, Jean-Louis Aubert répond qu'il a su rester « optimiste », malgré « la misère », « la tristesse » et « un manque de liberté lié à un manque de travail ». Avouant qu'il n'a pas voté aux dernières élections présidentielles, l'artiste se dit déçu par une forme d’immobilisme politique. « Si seulement ça tanguait, ça voudrait dire que ça bouge ! Or, le spectacle de la politique n'est pas très réussi, alors qu'il devrait donner de l'enthousiasme. Sans faire de libéralisme outrancier, je pense que quelqu'un d'heureux est plus rentable » a-t-il confié au Parisien.

"Un karaoké géant qui vaut ce qu'il vaut"


Jean Louis-Aubert semble davantage croire au remède des Enfoirés, vivement critiqués ces derniers mois. Après Eddy Mitchell en fin d'année dernière, c'est Patrick Sébastien qui s'en est pris au collectif d'artistes, qui fêtait au mois de janvier son 25ème anniversaire au Zénith de Strasbourg. « S'il regarde les Resto, ça doit lui faire mal aux couilles » a lâché l'humoriste vendredi dernier à l'antenne de France Bleu, en référence à Coluche. « On ne peut rien dire sur les Resto parce que ça fait bouffer du monde. Les chanteurs que je vois, je me dis mais qu'est-ce qui foutent là ? Si ce n'est de relancer leur carrière… » a-t-il ajouté, affirmant indirectement que Les Enfoirés ne sont qu'« une vitrine promotionnelle ».

Un terme que l'on retrouve dans l'interview du Parisien. Interrogé à ce sujet, Jean-Louis Aubert ne prend pas vraiment la défense des Enfoirés, dont il fait partie, mais justifie la nécessité de leur action. « J'étais à côté de Coluche quand il a décidé de lancer les Restos du Coeur. Il a dit : "On va le faire et ça va me faire de la promo" (rires). Il faut juste se dire que c'est un système qui fonctionne, un impôt doux grâce à un karaoké géant qui vaut ce qu'il vaut » a-t-il tout d'abord expliqué, avant de conclure : « Essayez de soutirer 70 euros par an aux gens pour les pauvres, je vous souhaite bonne chance ! ».
Pour en savoir plus, visitez le site Internet officiel Jeanlouisaubert.com.
Écoutez et/ou téléchargez "Les parages du vide" de Jean-Louis Aubert.

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