Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
En panne d'inspiration ? Pas vraiment ! En tout cas, ce n'est pas comme ça que Jean-Louis Aubert voit les choses. L'interprète de "Marcelle" présente son nouveau projet comme un hommage à l'écrivain et réalisateur Michel Houellebecq. Il publiera le 14 avril l'album "Les parages du vide", dont les seize pistes sont inspirées de ses écrits, et notamment de son dernier recueil de poèmes "Configuration du dernier rivage" (2013). Le projet a été confectionné en étroite liaison avec Michel Houellebecq. « Le résultat est très bien et je n'ai rien eu à faire. Donc c'est parfait ! » lâche le poète dans un des teasers dévoilés sur la toile. De son côté, Jean-Louis Aubert explique qu'il a trouvé en la personne de Michel Houellebecq une sorte d'alter ego. « C'est comme si je fouillais dans ma caisse à textes et que quelqu'un d'un peu différent de moi avait écrit des choses dont je percevais totalement la forme musicale. C'était très troublant » a-t-il expliqué, pour décrire le cheminement qui l'avait conduit à imaginer cet album.

Comme premier extrait des "Parages du vide", c'est le titre "Isolement" qui a été envoyé aux radios. Un morceau très épuré, comme le sont "Sant'Engracia" et "Novembre", dont Jean-Louis Aubert dévoile les premiers extraits sur YouTube. Aux quelques minutes de son, le chanteur adjoint quelques images tournées en compagnie de l'auteur. L'occasion de découvrir la complicité qui lie les deux artistes. Une relation que le public pourra également découvrir au fil de leur correspondance qui prendra la forme d'un ouvrage accompagnant la version deluxe de l'album.

Ecoutez le nouveau titre "Sant'Engracia" de Jean-Louis Aubert :



Ce n'est pas la première fois que Michel Houellebecq inspire des chanteurs. Il y a six ans, Carla Bruni a composé "La possibilité d'une île" ("Comme si de rien n'était"), d'après son roman éponyme. L'Américain Iggy Pop avait lui aussi fait référence à ce même livre dans l'album "Préliminaires", sorti en 2009. En revanche, c'est bien une première pour Jean-Louis Aubert, qui s'est confronté à un nouvel exercice de style comme l'a fait Grégoire l'an dernier avec l'album "Thérèse, Vivre d'amour", inspiré des poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux.