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Ces derniers temps, le rap français est le centre de bien des attentions. Quelques heures noires avec la violente altercation La Fouine/Booba, mais aussi des moments plus positifs, avec le succès du dernier album de Sexion D'Assaut et de ce fait la démocratisation du rap en France. Certaines nouvelles recrues tentent même leur chance pour surfer sur cette vague, comme le jeune Joke qui propose son EP "Tokyo". Face à cette activité importante, il reste certains piliers, tels que IAM et ses plus de vingt ans de carrière. Le groupe marseillais s'est illustré dans les années 90 avec notamment son célèbre "Je danse le Mia". Il offre cette année un retour en grande pompe avec un sixième album intitulé "Arts Martiens" dans les bacs le 22 avril.

Fidèle à sa plume si particulière, la bande a une fois de plus prouvé sa qualité d'analyse des sujets de société dans les deux premiers singles "Spartiate Spirit" et "Les raisons de la colère". Dans le troisième extrait, c'est une nouvelle fois l'actualité qui résonne avec la guerre des gangs de Marseille. « Les crapules tournent à trois dans les voitures. Marseille la nuit. (...) Marseille centre ville. Dès que le soleil tombe, l'atmosphère est vile, les artères se vident » sont quelques extraits de "Notre dame veille" rappé sans interruption, principalement par Akhenaton. Dans le clip, on le retrouve face caméra en pleine nuit, devant des buildings comme arrière plan, symbolisant l'envie d'aller vers de nouveaux horizons.

Découvrez "Notre dame veille", le nouveau clip d'IAM :



La vidéo rejoint donc les deux premiers clip dévoilés en janvier et mars dernier. Comme souvent dans le rap, on peut dire que le groupe ne perd pas de temps et met tous les atouts de son côté avant la sortie de l'album. Avec ses trois titres proposés en l'espace de quelques semaines, IAM espère aussi que ses fans prennent le temps de les mémoriser pour les entonner avec lui sur la scène du Stade de France. Le 28 septembre prochain, ils seront la tête d'affiche avec Sexion D'Assaut du concert Urban Peace 3.