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Tout a débuté en 2010 et aujourd'hui, il avoisine les 8.000 fans sur Facebook. Le collectif Fauve, qui se fait aussi appeler CORP, réunit une bande d'amis de longue date qui ont ressenti au même moment le besoin commun de vider un trop-plein, un raz-le-bol ambiant qui prend aujourd'hui différentes formes, aussi bien musicale que photographique. A l'origine de ce rassemblement auquel toutes les compétences sont conviées, « le rejet de la dureté des rapports humains contemporains, le refus du défaitisme, le droit à la faiblesse, la toute puissance de la parole et la quête acharnée du grand amour ». Autrement dit, retrouver à travers toutes les formes d'art la nature de l'homme. D'où ce nom de Fauve auquel on associe l'animalité et l'instinct.

C'est avec l'écriture de textes, comme ceux des morceaux "Sainte-Anne" et "Nuits fauves", que l'histoire de la CORP a débuté il y a deux ans. Pas de "Il était une fois..." ou "Fin" comme dans les contes de fées. Non, ce collectif étonnant écrit des textes qui n'ont pas besoin de musique pour être chantés. Extériorisation des peines profondes et de joies, la musique de Fauve oscille entre pop et hip hop. Elle correspond à un regard porté sur le monde actuel et la manière dont les hommes se traitent entre eux, « sans lyrisme et sans fard » : un « optimisme désespérant ».

Evidemment, ces belles paroles enchanteresses trouvent un sens dans les quatre titres mis à disposition des internautes sur un site internet officiel. Gratuitement cela va sans dire. Cette pensée loin d'être abstraite se matérialise par un sigle, des vidéos et de la photo, car le groupe, désormais constitué par cinq membres permanents, souhaite décliner son propos sur le plus de supports possible.

Le rendez-vous est pris le 14 février au Nouveau Casino de Paris pour éventuellement en apprendre davantage sur ce collectif, et pourquoi pas le rejoindre, car « Si ça se trouve, demain on sera nombreux », nous dit-on. Un discours qui résonne comme un slogan.

Regardez la vidéo "Patisserie" de Fauve :