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Calogero aime les collaborations. Depuis le début de sa carrière, l'artiste a mis son talent au profit de nombreux artistes comme Jenifer, Patrick Fiori, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Françoise Hardy, Pascal Obispo, Hélène Ségara ou encore Natasha St-Pier et Julie Zenatti. Passionné de musique, le chanteur a même entièrement réalisé les albums "Vieillir avec toi" de Florent Pagny et celui de Maëlle, gagnante de "The Voice" en 2018. Et il s'apprête à remettre ça avec le coach emblématique du télé-crochet de TF1 avec "L'avenir", qui sortira le 17 septembre prochain. Travaillant entre autres avec Benjamin Biolay sur son dernier album "Centre ville", Calogero a récemment enchaîné les duos, lui qui en a rarement proposé sur ses disques, se contentant d'inviter Passi sur le tube "Face à la mer", Grand Corps Malade ou encore Clara Luciani sur "On se sait par coeur".

"Comme toujours, le temps ne fait que passer"

Alors, après avoir enchaîné "Double papa" avec Aldebert et "La rosée" en collaboration avec Cyril Mokaiesh ces derniers temps, Calogero réserve aujourd'hui une belle surprise à ses fans : il a choisi de réinventer son titre "Le temps" en duo avec Rufus Wainwright, dans l'espoir de décrocher un nouveau tube et ainsi booster les ventes de son dernier album, écoulé à 130.000 exemplaires à l'heure actuelle. « Ne t'en fais pas, s'il va vite, qu'il ne s'arrête pas / Et tant pis s'il ne nous attend pas / Le temps court, alors / Time all the way / You invite him but still flies away / Never waits for us, will never stay / Comme toujours, le temps ne fait que passer » chantent-ils avec mélancolie sur cette ode tendre et nostalgique sur le temps qui passe, signée Paul Ecole. Une douceur qui fait du bien.

Ecoutez "Le temps" de Calogero et Rufus Wainwright :



Les fans de Calogero attendent désormais avec impatience les dates de sa tournée, qui devrait avoir lieu en 2022. Récemment, le chanteur se disait réticent à remonter sur scène. « On a envie de reprendre les concerts. Mais j'ai mis en stand by l'idée de retrouver pour le moment le public sur scène. Je n'ai pas envie de faire des concerts devant un public masqué. Je vois beaucoup de choses qui se font sur le net mais pour moi, un concert ça reste un concert » expliquait l'interprète de "Centre ville", souhaitant revivre la fièvre de ses précédents shows sans restrictions : « C'est la fête, c'est être serré, être ensemble, lever les bras, chanter, frapper des mains. Je ne vois pas comment on peut s'adapter avec une pandémie. Le cauchemar ultime, ce serait qu'on dise que c'est définitif et que le reste de la vie sera comme ça. Non. C'est non ».