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Jamie Spears demande officiellement à la justice américaine de lui retirer ses fonctions de tuteur. Alors qu'il avait annoncé le 14 août dernier son souhait de démissionner de ses fonctions, à la suite de l'audition choc de Britney Spears et l'éclatement d'un bras de fer médiatique par avocats interposés, le père de la chanteuse a rempli mardi les documents précisant sa volonté de ne plus interférer dans la vie de la popstar, dont il supervise le suivi médical et les dépenses financières depuis 2008. De plus, et c'est un revirement de taille, Jamie Spears se prononce enfin en faveur de la fin définitive de la tutelle. Il évoquait, jusqu'ici, une « transition » vers un autre tuteur. « Mlle Spears a déclaré à la Cour qu'elle veut retrouver le contrôle de sa vie sans les conditions sécurisantes d'une tutelle. Comme M. Spears l'a répété encore et encore, tout ce qu'il souhaite est le meilleur pour sa fille. Si Mlle Spears veut mettre fin à la tutelle et pense pouvoir gérer sa vie elle-même, M. Spears pense qu'elle devrait obtenir cette chance » a déclaré son avocate Vivian Thoreen au tribunal de Los Angeles.

"C'est une victoire massive"

Dans le reste du document, le conseiller juridique de Jamie Spears reprend presque mot pour mot les propos tenus par la star durant sa déposition fin juin, indiquant qu'elle souhaite « être capable de prendre des décisions concernant sa santé, décider où, quand et à quelle fréquence suivre une thérapie, disposer librement de l'argent qu'elle a gagné grâce à sa carrière, pouvoir se marier et avoir un bébé si elle le décide ». « En bref, elle veut vivre sa vie comme elle l'entend sans les contraintes d'un tuteur ou d'une procédure judiciaire » résume Vivian Thoreen. Dans le camp de Britney Spears, cette avancée est vécue comme « une victoire légale massive ». Toutefois, l'avocat de l'interprète de "Baby One More Time", Mathew Rosengart, interprète ce revirement comme une tentative de « justification » par Jamie Spears, qu'il accuse de vouloir être dédommagé à hauteur de deux millions de dollars en échange de son retrait. « Après avoir exposé sa mauvaise conduite et son plan déplacé de tenir sa fille en otage pour tenter d'obtenir un accord à plusieurs millions de dollars, M. Spears a effectivement capitulé. Ce n'est pas un accord » tient-il à rappeler.

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Comme il l'a déjà indiqué par voie de presse, le nouvel avocat de la star entend bien faire la lumière sur les années de calvaire qu'elle a vécues et sur l'argent amassé par les personnes en charge de sa tutelle, y compris son père, à ses dépens. « Si M. Spears pense qu'il peut éviter de rendre des comptes face à la justice, notamment concernant ses dépositions sous serment, il se trompe et notre enquête sur la mauvaise gestion financière de la tutelle et d'autres problèmes soulevés se poursuivra » conclut-il avec fermeté. L'affaire est donc loin d'être terminée ! Néanmoins, cette nouvelle étape permet d'entrevoir une issue positive à la prochaine audience de Britney Spears concernant sa tutelle, qui doit se tenir le 29 septembre.