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Barbara Pravi poursuit sa route. Après avoir ébloui tout le monde à l'Eurovision en 2021 avec sa chanson "Voilà", décrochant la deuxième place et le meilleur classement de la France depuis 30 ans, la chanteuse a publié son premier album "On n'enferme pas les oiseaux". Emmené par les singles "L'homme et l'oiseau" ou "Saute", ce disque lui a permis de partir en tournée, en France mais aussi à l'étranger, avant de tourner dans le téléfilm "Adieu Vinyle" avec Isabelle Adjani pour France 3. Celle qui a enregistré un duo avec Vianney travaille aussi sur son deuxième album. « Il ne sortira pas tout de suite ! J'ai fait quand même un an et demi de tournée, j'ai besoin aussi de reprendre de l'énergie créative » a confié l'interprète de "Lève-toi" en début d'année, souhaitant prendre son temps : « Je veux faire mieux, voire beaucoup mieux, voire beaucoup plus fou. (...) Et surtout (quelque chose de) sincère. Ce lien qu'on a réussi à créer est tellement fort, tellement vrai, que je ne peux pas mentir à ce lien-là ».

Un concert "poétique et initiatique"

En attendant d'écouter ses nouvelles chansons, Barbara Pravi va retrouver la scène en se lançant un défi de taille : reprendre Dalida ! En effet, à l'occasion de l'Hyper Weekend Festival, organisé par Radio France les 26, 27 et 28 janvier 2024, la chanteuse d'origine Iranienne par son grand-père maternel va se frotter au répertoire de l'iconique chanteuse égyptienne. « Je vous donne rendez-vous le 26 janvier prochain au mythique studio 104 de Radio France pour le non moins mythique Hyper Weekend Festival. J'ai la chance de vous proposer une création unique et originale "Dalida, diva tzigane" » annonce avec joie Barbara Pravi sur ses réseaux sociaux, impatiente de vivre ce concert unique : « On va rire, s'égosiller, mourir sur scène, qu'on nous laisse danser toute la soirée !! ». Les places sont déjà en vente au prix unique de 30 euros. Imaginé avec Didier Varrod, directeur musical des antennes de Radio France, ce spectacle est d'abord né dans l'esprit de la jeune artiste.

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« Lorsque j'ai écouté la ferveur avec laquelle Barbara, artiste volcanique et sans cesse émerveillée, a décrit ce désir de rendre hommage au répertoire de Dalida, il y a eu comme une évidence. Et un sentiment de grande intégrité » confie Didier Varrod, fier de mettre en lumière « la démarche artistique et sentimentale d'une femme puissante vers une autre femme puissante ». Il explique que le concert événement "Dalida, diva tzigane" contiendra « beaucoup de féminité et de féminisme (...) sous un ciel de musiques inattendues ». Pas de relecture disco ou piano-voix au programme mais les plus grandes chansons de l'idole revisitées sur des sonorités tziganes : « Barbara Pravi a choisi de surprendre pour aller au contact de ses racines pas si lointaines. Il y a dans les chansons de Dalida de la joie et de la souffrance. De l'énergie et du désespoir. L'énergie du désespoir en somme. Le blues de la résistance ou de la résilience, le mouvement éploré et décisif de l'exil, la musique tzigane va ainsi offrir aux textes et aux mélodies de Dalida une autre écoute, une autre couleur ».