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OrelSan - La fête est finie


Théorème

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J'ai énormément de sympathie pour lui. Dire que le précédent album est sorti y'a 6 ans, ça fout les boules.

 

J'avais peur d'en demander trop pour ce nouvel album, je suis plus que satisfait.

 

Les productions sont toujours aussi efficaces, on note tout de même une certaine évolution vers l'electro et même le chant, ce qui ne me déplait pas, bien au contraire.

Mais comme tout le monde le dit, la force de ce mec, c'est clairement ses textes. Il se surpasse encore une fois.

Il joue clairement avec nos sentiments, entre tristesse et joie, c'est une jolie expérience qu'il nous fait vivre.

 

La dernière piste avec Ibeyi, nous achève totalement. C'est d'ailleurs la meilleure piste de l'album.

"Christophe" et "Bonne Meuf", sont deux singles potentiels. (Je les ai écouté une dizaine de fois chacune, clairement les pistes les plus addictives.)

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Plus je l'écoute et plus j'aime. L'album a une ambiance très nostalgique, parfois même triste. La justesse des paroles est vraiment touchante.

 

Tellement. J'ai réécouté ce week end Le chant des sirènes, et c'est dingue comme l'album est encore actuel. Il donne vraiment tout dans ses paroles et arrive a raconter, critiquer, exprimer les maux d'une génération je trouve.

 

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C'est vrai que "La lumière" est vraiment la piste faible de l'opus. J'ai du mal aussi avec "Bonne meuf".

 

Tout le reste est d'un très haut niveau. Je suis complément fan de "Notes pour trop tard", sans doute le plus beau texte de sa carrière, poignant :throb:

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Je ne connaissais d'Orelsan que Suicide Social (que j'apprécie beaucoup au passage), mais à force d'entende parler de son dernier album (et surtout après être resté sur la touche lors d'une longue discussion en soirée sur les joyaux du rap français) je me suis dit dans la nuit d'hier à aujourd'hui, alors qu'une insomnie me guettait, "tiens, pourquoi ne pas essayer ?".

J'ai adoré.

 

Niveau production d'abord, le travail est soigné, c'est léché sans forcément tomber dans le cliché de la prod pseudo-psyché façon anglo-saxonne qui m'irrite tant. Niveau textes, c'est percutant, parlant, intelligent (rajoute ton superlatif en -ant). Un album mélancolique qui malmène et tranquillise à la fois. Les feats sont intéressants, ils apportent ce léger coté piquant et entrainant à l'album. Stromae et Ibeyi participent à l'ambiance mélancolique et poignante de l'opus, de ce "mal-être" ambiant qui résonne de manière si vraie.

 

Grosso modo j'ai pratiquement tout aimé, Notes pour plus tard (énorme coup de cœur), Quand est-ce que ça s'arrête, San, La pluie, Christophe (j'en suis le premier étonné, même si honnêtement j'aurais sûrement préféré la chanson sans Gims), Zone, Dans ma ville, on traîne, Tout vas bien, Basique (le clip est ouf)... Tous ces titres m'ont plu, j'en oublie d'autres (du moins faut que je les réécoute car je ne m'en rappelle plus), c'est quand même vraiment pas mal.

 

(Bien sûr il devait être 1h du mat, et après ça j'ai veillé jusqu'à 4h car "crise existentielle in process", merci le rap français).

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J'suis un peu mitigé, et ça me fait du mal de le dire. C'est clairement son album que j'écouterai le moins.

 

Je suis quasiment un fan de la première heure, j'ai jamais quitté le navire quand une bonne partie de son public d'avant l'a fait, ça a toujours été l'un de mes artistes préférés. Il m'a accompagné toute mon adolescence, d'abord avec Perdu d'Avance puis un peu plus tard avec le Chant des Sirènes. J'ai adoré le retour des Casseurs Flowters. L'album, puis le film, puis le série (Gringe sort son album bientôt d'ailleurs). Et ce que j'ai toujours apprécié avec Orelsan c'est qu'il était jusqu'à la en perpétuelle évolution musicale et qu'il sortait les trucs qui lui ressemblaient, à son rythme. Il a grandi comme plein d'adolescents comme lui, entre grosse déprime, questionnement, défonce et moments d'euphorie. On se reconnaissait pas mal dans son évolution : le mal-être des 16-17 ans, avec la perpétuelle recherche d'attention ; le sentiment d'injustice qui vient un peu plus tard, le seum de tout ; puis la résignation, le fun pour le fun.

 

Mais aujourd'hui ça y est : il commence à stagner, à devenir une parodie de lui-même (pour le citer). Soyons clairs, l'album passe super bien, mais justement parce qu'il fait ce qu'il sait déjà bien faire. Y a aucune prise de risque, que ce soit au niveau des textes, ou au niveau de la construction musicale. J'exagère peut-être parce que La Lumière et Zone ont quand même quelque chose de neuf en leur essence, mais même à ce niveau là, on a comme une impression de déjà-vu, autre part dans la scène rap française (PNL et Nekfeu). J'ai l'impression d'avoir déjà entendu ces beats, de pouvoir prévoir ses textes bien avant qu'ils ne sortent de sa bouche. On peut même s'amuser à faire des rapprochements entre ses albums, lui-même doit les connaître. Si j'avais du imaginer ce troisième opus, je l'aurais à peu près imaginé comme ça. L'introspection en ouverture, la mélancolie en fermeture, la partie la plus fun au milieu. En boucle.

 

​Je le répète, ça fonctionne. Dans ma ville on traîne est géniale, il s'en sort bien avec Nekfeu, Bonne meuf est bon délire, Notes pour trop tard est efficace (ça reste la moins bonne de ses outros, le texte est vraiment très décevant), Skread est toujours aussi fort. Mais la magie s'est un peu éteinte : il est temps de faire ce que l'on attend de lui. La fête est finie en somme. C'est devenu une bonne meuf.

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On aime beaucoup, moins que le précédent, mais le tout est une réussite à quelques exceptions près.

 

S'il est moins efficace de prime abord que le précédent, je le trouve bien + cohérent et solide. Je pense qu'il vieillira très, très bien !

 

J'ai fait une vidéo critique de l'album, n'hésitez pas à y jeter un oeil.

:)

 

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Enfin, je me prononce vraiment sur La fête est finie :

 

On commence avec San, beau début, qui annonce la couleur du reste du CD : Mélancolique.... La fête est finie qui lui emboîte le pas suit le même chemin, et Orelsan ne reste pas centré sur lui. Bon point, là ou certains rappeurs passent leur temps dans l'ego trip. Tout va bien pour l'instant.

Basique est une chanson.... basique en fait, mais efficace du fait de son rythme et du principe choisi, à savoir lister des idées simples qu'on retrouve -ou pas- dans le rap en général. ("Les dauphins sont des violeurs", thème récurrent des chansons de hip-hop)

 

En l'entendant, j'était presque sûr que Stromae était derrière Tout va bien, chanson ou rien ne va bien en fait. C'est son style, et en plus Orelsan prend une intonation qui rappelle la façon de chanter du belge. Absence de rap ici. Tout comme dans La lumière, dans le style PNL cette fois. J'aime bien le refrain et les strophes, mais que viens faire la partie avec "Elle est la fille qui va changer ma vie...etc" ? Finalement Stromae se ramène pour de vrai sur La pluie, titre assez simple, au refrain plutôt répétitif. J'aime un peu... Mais ce ne sera pas forcément le cas de toute le monde, le chanteur belge ayant en plus un drôle de manière de chanter. ("Chez moi il fait BO-HO")

 

Défaite de famille est à mon goût l'attraction de l'album, le clash des gens de toute la famille du chanteur, la seule qui s'en sort bien étant la grand-mère. Çà change des clashs entre célébrités, et c'est plus drôle. Par contre, Bonne meuf, c'était un concept marrant, mais le résultat est médiocre, d'autant qu'une fois le texte fini, on a droit à une mélodie un peu moche et pas très utile. Heureusement que le son dure seulement deux minutes. Dans le genre délirant, Christophe est bien plus amusant.

Bon, il y a Zone et Dans ma ville, on traîne... deux titres qui, en plus d'être mis à la suite, ont une rythmique semblable, et quelques lignes en commun .... Pourquoi donc ? Je trouve le second plus intéressant que le premier, mais c'est aussi parce que Zone contient un passage en anglais, par Dizzee Rascal.

 

Ce sont les titres comme Quand est-ce que ça s'arrête, Paradis ou Notes pour trop tard qui donnent l'impression qu'il n'y aura pas de suite à La fête est finie. Bon, vu le titre de l'album, ça paraît logique de terminer de cette manière là... Quand est-ce que ça s'arrête dispose d'un instrumental sympathique, mais Orelsan est un peu vulgaire inutilement. Paradis, aux refrains chantés, est sublime, et suis-je le seul à le remarquer, mais l'instrumental lors des strophes fait penser à Gansta's paradise de Coolio. Pour une chanson nommée "Paradis", est-ce fait exprès ? Notes pour trop tard, longue piste de fermeture, est le moment pour le rappeur de faire le point sur sa vie, . C'est très beau, la présence d'Ibeyi, certes discrète, en rajoute.

 

Ma conclusion c'est qu'il y a autant des chansons mélancoliques que captivantes par leur style ou leur propos. Sans faire du rap "intelligent" comme le font BigFlo et Oli, les textes sont écrits correctement, et sont capables d'être touchants. Moi qui ne suis pas un fervent adepte de rap, je suis conquis par l'ensemble de La fête est finie. 16/20

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  • 3 mois après...

Cet album est sûrement dans mon top 10 de mes albums préférés de 2017.

 

J'aime ce genre d'albums où tout s'accorde à merveille, que ce soit les instrus, les paroles, la voix ou les mélodies.

 

On y trouve des tubes (Basique, je ne peux m'empêcher de dire "simple, basique" à chaque fois, Christophe qui n'attend qu'un clip, Quand est-ce que ça s'arrête et Tout va bien.)

 

On y trouve également des chansons beaucoup plus personnelles, San, Notes pour plus tard, Paradis.

 

Et gros coup de cur pour Dans ma ville :j'aime absolument tout dans cette chanson.

 

Bref, il a tout compris.

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  • 3 mois après...
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