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mardi 21 octobre 2008 0:00

Gaël Faure en interview

Le mois dernier, Charts in France a permis à trois internautes, suite à notre concours, de rencontrer Gaël Faure en studio et de réaliser une interview. Retrouvez Sabine, Adeline et Olivier autour de l'interprète du "Bonheur au détail", et découvrez en exclusivité son nouveau clip !
C'est dans le studio de son producteur Serge Khalifa, en région parisienne, où Gaël Faure a enregistré une partie de son premier album "Jardin en ville", que nous nous sommes donnés rendez-vous, la rédaction de Charts in France et les trois gagnants du concours proposé l'été dernier sur le site. Il est 15h00, Sabine, Adeline et Olivier (venu spécialement de Belgique) pénètrent dans le local.

Nadine, Adeline et Olivier : Bonjour Gaël, merci de nous accueillir !
Gaël Faure : Bonjour à tous, ravi de vous rencontrer !

Nadine : Pour commencer, sache que c'est Nathalie qui devait être ici aujourd'hui, mais sa situation géographique n'était pas compatible... elle nous a donc proposé, à Adeline et moi, de la remplacer...
Adeline : Comment s'est passé le travail d'écriture de ton album avec l'auteur Mathias Goudeau (Tina Arena, Hélène Ségara...) ?

Avec Mathias on a fait du très bon boulot. C'est quelqu'un avec qui je m'entends très bien, avec qui j'ai beaucoup parlé afin que je puisse l'amener vers ce que je voulais faire. J'avais besoin que les mots sonnent dans ma bouche et de pouvoir pleinement m'exprimer comme si c'était moi qui avait écrit chaque phrase. Il m'a beaucoup écouté, donc ça m'a rassuré, il n'a eu aucun a priori. C'est vraiment quelqu'un que j'apprécie, quelqu'un d'humain, qui fait partie de la famille musicale qu'on a créée.

Nadine : Justement, si tu devais définir ton premier album en quelques mots...
Il est déjà le résultat de deux ans de travail. Avec Serge Khalifa, mon producteur, on a dû enregistrer environ cinquante maquettes, sur lesquelles il n'y avait pas toujours de paroles, ce n'était pas toujours abouti... Le choix s’est fait naturellement, il y avait des chansons qui sortaient déjà un peu plus que les autres. Mais on s'est également posé beaucoup de questions parce qu'il y en avait certaines qu'on ne voulait pas mettre à l'écart, donc ce fut difficile de faire un choix. Et puis au bout d'un moment, il faut se lancer, on n'allait pas en mettre vingt-cinq sur l'album (rires) ! Quant au style musical, on a pris le temps car je voulais que cet opus me ressemble. Serge m’a permis de faire la musique que j’écoute depuis que je suis tout petit. Et pour moi, c’est un très beau cadeau, j’ai beaucoup de chance ! Je suis content de cet album, je suis très content des collaborations également. En tous cas, il me correspond pleinement, et j'en suis très fier.

Sabine : Et le titre du disque, "Jardin en ville", d'où vient-il ?
Ah très bonne question (rires) ! J'ai voulu faire un petit clin d’œil à mon passé de paysagiste ! Je suis passé par beaucoup d'étapes pour ce titre, parce que c'est toujours compliqué de sortir un titre pour son album, surtout pour un premier. Mais j'avais envie de jouer sur mes deux vies, en Ardèche et à Paris. Et finalement les choses les plus simples sont venues à moi : en Ardèche pour moi ça ressemble à un jardin, et Paris c'est la ville. Donc c'est une explication assez simple mais plutôt claire et cohérente.

Olivier : Pourquoi ce choix de premier single extrait de ton album, "Du bonheur au détail" ?
Parce que cette chanson est celle qui selon moi représente au mieux le disque. C'est aussi avec un morceau dégageant un message positif que je voulais me présenter. J'ai 21 ans, et je ne veux pas encore m'encombrer avec des choses trop lourdes, même si le disque renferme aussi des textes plus sombres, tels que "Candy" ou "Plus que la haine".

Nadine : Justement cette chanson "Plus que la haine", de quoi parle-t-elle ? Certains pensent à la pédophilie ou au meurtre d'un jeune enfant...
C'est une chanson personnelle et il m'est très difficile de dévoiler ça comme ça... Les gens comprendront ce qu'ils veulent dans la chanson. Je pense que ce morceau peut toucher pas mal de monde, si chacun s'y fait sa propre histoire, et c'est le but d'une chanson je crois. Après j'ai la mienne, c'est vrai, mais c'est une histoire très personnelle, et je préfère garder ça pour moi pour l'instant...



Adeline : Et le thème de "Candy" ?
Là pour le coup, "Candy", c’est effectivement une chanson basée sur la drogue, et plus particulièrement sur l'addiction. Cette fille, elle n’arrive pas à s'en sortir… elle rêve de faux soleils. Cette chanson est très difficile à chanter. C’est pour ça que j’ai envie de relever le challenge sur scène, parce que je trouve qu’elle délivre un vrai message. Ce n'est pas autobiographique, mais c'est important pour moi de défendre également des choses un peu plus lourdes.

Nadine : Certains fans de la première heure ont été surpris par le nouvel arrangement de "Candy", pourquoi ce choix ?
Pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais envie de ne pas faire exactement la même chose que sur scène ! Et puis cette chanson est une de mes premières, elle existe depuis deux ans. Il faut que l’intérêt soit différent sur scène ou sur disque. J'ai terminé d'enregistrer cette chanson vers 2h30 du matin, c’était la dernière, et avec Serge, on s’est dit qu’on avait envie de laisser les musiciens faire leur truc à eux par la suite au niveau des arrangements. Par exemple, toute la rythmique, c’est Rob qui la joue sur sa guitare (sourire) ! Et puis le côté piano renversé qu’on entend au début amène une ambiance particulière, quelque chose de très “Morcheebien”. Je l'aime beaucoup.



Olivier : Quelles sont tes sources d'inspiration ?
J'écoute beaucoup de musique, je suis très curieux. Coldplay évidemment, dont je ne décroche pas depuis des mois (sourire)... mais aussi Jason Mraz, Justin Nozuka, James Morrison, Ingrid Michaelson découverte récemment, ou bien encore Julian Perretta que je conseille à tout le monde de découvrir rapidement parce que ce garçon ne va tarder à faire parler de lui !

Nadine : La sortie physique de l'album, ce sera notre cadeau de Noël ? Y aura-t-il des bonus ?
Oui, il y aura quelques bonus que nous sommes actuellement en train de préparer. Mais la sortie physique est plutôt prévue pour janvier prochain, que pour Noël... le cadeau sera donc celui des étrennes (rires) ! Ce qui est certain, c'est que l’album va sortir dans les bacs, mais la date n’est pas encore définie. C’est important de prendre le temps aussi, j'ai la chance de travailler en famille, et on ne m'a jamais imposé quoique ce soit, on ne s'impose d'ailleurs rien les uns aux autres, tout doit se faire dans le plaisir, et c'est le cas, sans avoir la pression des maisons de disques. C’est un bonheur, et surtout un luxe aujourd’hui !

Adeline : D'ailleurs, c'est une manière de travailler qui paye, puisque ton disque s'est retrouvé en tête des téléchargements en août dernier (ndlr : Top 2 sur Virgin Mega, et Top 7 des albums français les plus téléchargés sur iTunes)...
Oh la la quel cadeau ! Je n'en revenais pas ! Merci à tous d'ailleurs, mais maintenant il faut penser au futur de cet album, à la scène...

Olivier : Pourquoi le single "Nos blessures d'hier" n'est pas sorti et n'est pas sur ton album ?
"Nos blessures d'hier" était un travail à part, il correspondait au générique de la série "Pas de secrets entre nous", c'était d'ailleurs plutôt l'histoire de cette dernière, pas la mienne. Même si j'ai pris du plaisir à l'enregistrer, avec mes musiciens d'ailleurs. Là encore, on ne m'a pas imposer les choses, je l'ai fait sans aucune douleur, même si cette chanson est propre à un projet ponctuel et particulier. C'est la raison pour laquelle le single n'est pas sorti et n'est pas sur mon album, car nous voulions déjà passer à autre chose, et proposer au public "Du bonheur au détail".

Olivier : Dont tu viens de terminer le clip, comment cela s'est-t-il passé ?
Très bien ! Nous avons tourné les images dans Paris, de jour comme de nuit. C'est un très beau clip, je suis très content du résultat. On n'a pas choisi les endroits historiques de la Capitale parce que ce n'était pas le but, on ne s'intéressait pas à ça. On est sorti un peu de Paris pour avoir de l'espace par rapport à la chanson, mais sans trop jouer sur le côté bucolique non plus... On espère que ça vous plaira.


De gauche à droite : Olivier, Olivier P., Gaël Faure, Nadine, Thierry Cadet et Adeline.







Nadine : Pour finir Gaël, aura-t-on la chance de venir t'applaudir prochainement sur scène ?
Oui, nous allons faire un show-case sur Paris afin d'y présenter l'album, et nous aimerions que les musiciens qui ont travaillé avec nous soient là eux aussi. Que l'on puisse tous se faire plaisir, et donner du plaisir au public qui viendra nous voir. C'est donc, encore une fois, important de prendre le temps et de ne pas précipiter les choses. Mais je veux faire de la scène, ça c'est sûr ! J'ai envie... en plus ce sera avec mes titres cette fois-ci ! J'ai hâte !

Nadine, Adeline et Olivier : Merci Gaël pour ce beau moment passé en ta compagnie !
Merci à vous tous d'être venus et de me soutenir, et à très bientôt !

Pour en savoir plus, visitez gael-faure.fr, ou son MySpace officiel.
Pour écouter et/ou télécharger le premier album de Gaël Faure, "Jardin en ville", cliquez sur ce lien.
Découvrez le clip de Gaël Faure, "Du bonheur au détail" :
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