Crédits photo : Bureau 33 / TF1
Il se définit comme un « artiste maudit ». Samedi soir, les 5,6 millions de téléspectateurs ayant suivi l'avant-dernier numéro des auditions à l'aveugle de "The Voice", marqué par les larmes de Marc Lavoine face au chant arménien d'Anaïd, ont pu faire la connaissance de Nico Sarro, musicien de 45 ans qui a déjà vécu mille et unes vies. Chanteur dans un groupe ayant sorti plusieurs albums en indépendant, l'artiste a eu la chance de travailler avec Björk en 2005 sur l'album "Army of Me: Remixes and Covers" avant de participer à la bande originale de la série américaine "Heroes". Des expériences qui, hélas, ne lui ont jamais permis de percer véritablement dans la chanson ni de vivre de sa passion. Sa participation à l'émission, Nico Sarro l'a donc vécue comme une dernière chance. « C'est le musicien de l'ombre qui va se retrouver dans la lumière » a-t-il confié dans son portrait, diffusé juste avant sa montée sur scène. Pour espérer convaincre Amel Bent, Florent Pagny, Marc Lavoine et Vianney, le rockeur a choisi de se mesurer à l'un des titres les plus difficiles à chanter du groupe Queen, incarné dans l'esprit du public par la voix emblématique de Freddie Mercury : "Who Wants To Live Forever".

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"C'est pas possible, je rêve"

Béret sur la tête et guitare en main, Nico Sarro ne s'est pas laissé démonter par l'ampleur de la tâche. Tout en douceur, le musicien, compositeur et ingénieur du son a lentement mais sûrement saisi au coeur les quatre coachs de "The Voice" avec son vibrato délicat. Vianney, Florent Pagny et Marc Lavoine ont appuyé sur le bouton rouge au même moment, complètement sous le charme. Amel Bent, elle, a préféré savourer la prestation dans son ensemble avant de se retourner à la dernière seconde. Carton plein pour le candidat ! « À ce moment-là, je me suis dit : "C'est pas possible, je rêve". J'étais dans un état second, j'ai hâte de voir ma tronche à ce moment-là ! Je me souviens juste d'avoir dit mon nom, mon âge, et c'est tout ! Je les écoutais parler en me disant "C'est à moi qu'ils disent ces belles choses ?" Et oui, c'était à moi » raconte-t-il à Télé Loisirs.

Regardez l'audition de Nico Sarro dans "The Voice" :

"Vianney envoie de bonnes vibes"

« Bluffante », « pleine d'émotion », « incarnée »... Généreux en compliments après cette prestation, chacun des coachs a sorti le grand jeu pour convaincre Nico Sarro de rallier son équipe. Mais en entendant Vianney oser une comparaison avec Jeff Buckley, icône américaine qui disparaissait tragiquement en 1997, le candidat a succombé. « Vianney c'est un mec que j'adore, c'est un auteur-compositeur de talent. Et quand il a dit "Jeff Buckley", c'est vraiment ça qui m'a fait aller vers lui. J'hésitais entre lui et Florent Pagny, parce que je l'aime beaucoup et je le trouve sympathique, mais Vianney me faisait de l'oeil, j'avoue » explique Nico Sarro. Et le talent de "The Voice" a déjà hâte de travailler avec son coach, qui a cassé son fauteuil par mégarde, pour sortir de sa zone de confort : « Il envoie de bonnes vibes. Et pour moi qui ai tendance à me laisser aller à la mélancolie, ça me fait du bien ».

Prochaine étape pour Nico Sarro ? Les périlleuses battles qui débuteront le 27 mars avec de nouvelles règles et des invités de marque comme co-coachs. Calogero, Vitaa et Slimane, Patrick Bruel, Véronique Sanson ou Vald sont notamment attendus sur le plateau de TF1.