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lundi 02 septembre 2013 14:22

Tal en interview : "Je ne me prends pas pour Rihanna"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Cette semaine, Tal revient avec son deuxième album "A l'infini". La chanteuse a répondu aux questions de Pure Charts sur la difficulté à évoluer musicalement, l'accueil mitigé de son single "Danse", la mode des reprises, l'attitude trash de Rihanna et Miley Cyrus, sans oublier "Danse avec les stars".
Crédits photo : Pochette de l'album "A l'infini"
Propos recueillis par Julien Gonçalves.

Ton premier album "Le droit de rêver" a été un vrai succès crescendo. Tu reviens rapidement avec un deuxième album "A l'infini". C'est une étape cruciale dans la vie d'un artiste. Tu en avais conscience en l'enregistrant ?
En fait, quand je suis entrée en studio, je n'ai pas du tout pensé à comment allait être le deuxième album. Je ne me suis pas posé de questions, tout simplement. Je suis allée naturellement en studio, j'ai commencé à créer, faire de la musique, composer, co-écrire avec les auteurs, écrire moi-même... C'est pour ça d'ailleurs que l'album s'appelle "A l'infini", il n'y a pas de limites. On l'a fait vraiment spontané, on ne s'est pas pris la tête. On a fait le maximum de musiques. On est passé de différents styles musicaux, de la soul... On en a fait une trentaine, une quarantaine. Et après on a choisi les meilleures.

« Au début, ce qu'on faisait, ça n'avait rien à voir avec le premier album »
Tu ne t'es pas posé du tout de questions sur le style ? Comment conserver ton son et en même temps évoluer ?
Si, quand même. Bien sûr. Le truc qu'on s'est dit, c'est de faire attention de ne pas partir sur un univers trop différent du premier album. C'est ça qui a été un peu difficile, c'est de garder l'univers du premier mais avoir des textes et une prod un peu plus évolués, plus matures. Nous, au début, ce qu'on faisait, ça n'avait rien à voir avec le premier donc on s'est dit « Ouh là, on part trop loin, il faut qu'on revienne ». (Rires) C'est juste ça, la réflexion qu'on a eue.

Dans quel état d'esprit es-tu alors que ton album sort ?
Je suis trop contente. Je suis encore plus contente que le premier parce que, comme j'ai écrit et que j'ai co-composé, c'est vraiment personnel, ça sort de moi. Alors que le premier, j'étais juste interprète. Là, je suis plus impatiente de connaître les impressions des gens.

Tu as eu des retours concernant les premiers extraits qui ont été mis en ligne ?
Oui, j'ai reçu pas mal de messages.

C'est important d'avoir ces retours-là de la part des fans ?
Oui, c'est super important. Voir si j'ai bien travaillé, si je ne me suis pas trompée, parce que je n'ai pas envie de décevoir mes fans et en même temps j'ai envie d'élargir mon public, ce qui est normal pour un artiste.

« Je n'ai jamais eu confiance en moi avec la langue française »
Tu le disais, tu as écrit et composé sur ce disque. C'est la première fois. Comment as-tu trouvé ta place ? Tu as dû te battre pour imposer tes textes, tes mélodies ?
En fait, je me rappelle, quand j'ai écrit, c'était dans le train. Je me rappelle avoir appelé mon directeur artistique Wlad. Je lui ai dit « Je t'envoie le texte, tu me dis ce que tu en penses, c'est juste une ébauche ». Et il m'a dit « C'est génial. Franchement, je ne m'attendais pas à ce que tu puisses écrire de toi-même ». J'ai été super touchée qu'il me dise ça car pour moi c'est... Il m'aide beaucoup, il fait énormément pour moi. C'est quelqu'un qui a énormément d'expérience dans le milieu, s'il dit quelque chose, c'est que voilà... Je l'écoute beaucoup. Je sais qu'il a travaillé avec pas mal de gens assez prestigieux comme Destiny's Child. J'écoute ses conseils. Il m'a dit « C'est vraiment bien, je suis vraiment fier de toi ». J'étais super contente de pouvoir le faire, de me dire « Wow, je peux écrire ».

Ça t'a donné confiance pour la suite...
Oui, ça m'a donné confiance en moi. Parce que je n'ai jamais eu confiance en moi pour la langue française parce que j'ai toujours eu des lacunes. Notamment quand j'étais plus jeune, j'étais un peu triste de rentrer chez moi et de faire les devoirs toute seule, sans que mes parents puissent m'aider. J'ai un petit "traumatisme", on peut dire ça comme ça, sur la langue française.

Donc là, c'est une revanche...
Oui, c'est un peu...Voilà, je peux le faire, je peux écrire en français, même si ce n'est pas ma langue natale, j'apprends, j'évolue. Et puis pour la musique, j'ai toujours composé en fait, dans ma tête. Sauf que je ne l'ai pas fait sur le premier parce que... Il n'y a pas vraiment de raisons. J'ai laissé les choses faire. Et là, j'avais vraiment envie de composer de moi-même. Et surtout la composition de la mélodie de la voix. Après, sur la musique, il y a quelques titres où j'ai participé aussi comme "A l'international". C'est pour ça, je suis impatiente.

« Je voulais sortir "A l'international" en premier single »
Lors de notre dernier entretien, tu me disais que le disque allait contenir des titres plus produits. Ça a été le cas avec "Danse" feat. Flo Rida. Ce titre a pu étonner venant de toi, c'était très moderne, immédiat, en décalage avec tes précédents titres. C'était le but, annoncer qu'il allait y avoir un changement ?
En fait, on voulait faire une transition logique entre le premier et le deuxième album. "Danse", c'est un titre très produit, il rejoint le premier et le deuxième. Le premier est très produit, un peu commercial, très jeune etc... Le deuxième, à part "Danse", les autres titres sont certes produits mais peut-être moins jeunes, plus matures. Moi, personnellement, je voulais sortir "A l'international" en premier. Mais c'est vrai que j'avais tort finalement parce la maison de disques m'a expliqué que si tu sors un premier single qui a des influences un peu reggae, les gens vont croire que tu fais un album tout en reggae. Il fallait vraiment faire une transition entre les deux. Et d'ailleurs, "Danse" c'est le seul titre qui est vraiment pop, uptempo.

Sans se mentir, le titre n'a pas été le tube tant attendu. Comment tu l'expliques ?
Je pense que c'est très difficile de sortir du lot du classement qu'il y avait à ce moment-là. Il y avait une grosse concurrence. Il y avait pas mal d'artistes français qui étaient dans le top 10, donc c'est très difficile. Après, personnellement, je suis super contente d'avoir fait un duo avec Flo Rida. Donc je ne réagis pas vraiment là-dessus. C'est plus la maison de disques, ça va les faire chier. Mais moi, en tant qu'artiste, je fais mon truc...

C'est "Le sens de la vie" qui a le plus fonctionné sur ton premier album. C'est un titre assez simple, peut-être plus "modeste".
Oui, c'est vrai.

Là, le son a clairement évolué, tu rappes, tu chantes en anglais... Ça fait beaucoup de changements. Ce n'est pas un peu risqué ?
Si, je me suis dit ça. Je me suis dit « C'est un gros risque ». Effectivement, il y a pas mal de facettes dans cet album. C'est vrai, ça peut choquer ceux qui ont suivi le premier album qui est très... Un peu lisse. Mais j'aime bien prendre des risques. Et surtout, c'est important pour moi de faire quelque chose où je suis à l'aise dedans. Avec cet album-là, je suis vraiment à l'aise de A à Z. Pourquoi ? Parce qu'il y a toutes ces facettes-là qui me ressemblent et qui finalement sont moi à 100%. Dès qu'on va écouter cet album, on va savoir qui je suis, ce que j'écoute...

La vraie Tal.
Oui, c'est un peu ça. (Sourire)

Regardez le clip "Danse" feat. Flo Rida :



Désormais, tu enchaînes avec "A l'international", plus destiné aux radios R&B//hip hop, comme Skyrock. On sent que c'est important pour toi d'être crédible en tant qu'artiste urbaine.
En fait, j'ai toujours eu un côté très urbain. Ça fait partie de mes influences, j'ai toujours écouté du rap américain. Je voulais juste casser l'image de... En France, on a tendance à mettre les artistes dans des cases. J'avais envie de casser ce truc-là. Enfin, j'essaie en tout cas... Je ne dis pas que ça marche mais... J'essaie de casser ça. Mais ça ne veut pas dire que si je chante de l'urbain, je ne peux pas faire de la pop, par exemple. J'avais envie de mettre ça en avant sur cet album-là. On peut écouter des titres très très pop-variétés, comme des titres très reggae avec du rap, des titres très urbains, des balades piano-voix.

Et ça peut plaire au plus grand nombre par la même occasion...
Aussi, oui. Carrément. C'est vraiment pour les gens qui sont très ouverts d'esprit en termes de musicalité. Les gens qui ne vont écouter que de la variété française, ils ne vont pas forcément aimer un titre urbain de mon album.

C'est un disque à l'américaine, ou en tout cas plus international...
Oui, c'est ça.

Il y a Flo Rida, Sia, Little Mix... La ligne directrice, c'était ça aussi ? Parce que tu aurais pu rester sur un créneau franco-français...
Bien sûr. Mais en fait, comme j'ai toujours chanté en anglais, avant le premier album, je me suis dit pourquoi pas... En fait, le but c'était vraiment de mettre de moi-même à 1000%. Je chante en anglais naturellement. Tous les titres qui sont là en français, même les titres du premier album, ils sont tous en anglais à la base. Après, on écrit le français sur l'anglais. C'est pour ça que j'ai laissé une chanson en anglais, qui s'appelle "Something New". Je l'ai reçue comme ça de New York, j'ai eu un coup de coeur pour cette chanson. J'ai appelé mon DA, je lui ai dit « J'adore cette chanson, est-ce qu'on peut la garder pour l'album ? ». Il m'a dit « Oui mais il va falloir l'essayer en français ». « Non, s'il te plait, on laisse en anglais ». Je me suis battue pour la laisser en anglais. Pour moi c'est important. Parce que voilà, c'est moi.

« Je vais essayer de faire un album en anglais »
D'ailleurs, tu nous confiais l'an dernier avoir envie d'enregistrer un album en anglais. Est-ce que cet album, il est aussi fait pour préparer le terrain, habituer le public ?
Oui c'est un peu ça aussi, parce que depuis toute petite, j'ai toujours rêvé de chanter en anglais, parce que je suis à l'aise. C'est un peu comme Céline Dion, elle fait des albums en anglais mais elle continue d'en faire en français. Pour moi, c'est vraiment un exemple de carrière. Peut-être que ça ne peut pas le faire aussi, je ne sais pas. Mais en tout cas, je pense qu'un jour je vais essayer de faire un album en anglais. Mais ce qui est sûr et certain, c'est que je ne vais jamais lâcher mes fans français parce que je suis quelqu'un de très fidèle. Même si je fais un album en anglais un jour, je ferai toujours des albums en français pour garder mon public français.

Avec ce projet en tête, est-ce que tu as redoutes les critiques ? On se souvient que M Pokora avait fait un album en anglais avec Timbaland et que tout le monde lui était tombé dessus...
En fait, je ne me pose pas la question. Maintenant que tu me la poses... (Rires) Si un jour, je fais un album en anglais et que ça ne marche pas, ce n'est pas grave, au moins je l'aurais fait. Mon rêve, c'est de faire un album en anglais, pas de vendre des milliers d'albums en anglais. Le fait de le faire, déjà, ça me rend heureuse. Si ça marche tant mieux, ça fait plaisir de savoir qu'il y a des gens qui écoutent. Mais si ça ne marche pas, je ne vais pas me dire « Oh la la ». Surtout que je suis quelqu'un de très positif. Donc, je garderai toujours le sourire.

Dans ta chanson "#cash", tu évoques notamment les critiques. Comment est-ce que tu les gères ? Toi qui es très active sur les réseaux sociaux...
Pourquoi j'ai fait "#cash"... En fait, j'avais envie de dire que j'aime les gens cash. Les gens qui critiquent virtuellement, ce ne sont pas forcément des gens qui vont critiquer en face. Je préfère que la personne qui n'aime pas ce que je fais, ou qui veut me critiquer, vienne me le dire en face. Je préfère ça que de voir des commentaires avec plein de mauvaises critiques. De toute façon, les critiques qui sont virtuelles, je ne les regarde même pas. Quand je suis sur Twitter, je lis et je passe. Si je m'arrête dessus, je n'ai plus de vie. Après, je déprime, je ne vais pas être bien. Tu ne peux pas avancer. Je ne regarde que les messages positifs que je reçois et je suis contente.

« Je ne me prends pas pour Rihanna »
On sent une vraie influence R&B sur l'album "A l'infini". On peut parfois penser à Rihanna ("Une autre personne", "Pas celle qu'on impressionne"). Tu t'en es rendue compte en studio ?
Les gens qui disent ça, qui nous comparent, c'est peut-être par rapport à la voix, au timbre qui est un peu pincé. J'ai des origines yéménites, et au Yémen il y a un côté un peu black. Comme Rihanna aussi vient d'une île, et on a les mêmes influences. Elle écoute Bob Marley, moi aussi j'adore. On a peut-être un côté reggae qui ressemble mais moi je ne me prends pas pour Rihanna. En fait, je n'y pense pas. Quand je fais de la musique, je la fais avec mon cœur, avec mes tripes. Je ne me dis pas « Attends, je vais faire comme Rihanna ». Non, pas du tout. Après, je suis contente qu'on me compare à elle, j'adore cette artiste. Mais il y a beaucoup de fans de Rihanna qui sont un peu contre moi.

Vraiment ?
Une fois, j'ai dit que je l'avais vue en 2007 en live et que j'étais un peu déçue au niveau vocal. Mais c'est vrai qu'au début, c'était très difficile pour elle en live. Depuis ce jour-là, il y a plein de fans de Rihanna qui me détestent. (Rires) J'étais une personne lambda comme tout le monde qui pensais ça. Aujourd'hui, je regarde ses concerts via YouTube et les vidéos sur internet, elle a énormément évolué niveau voix.

Découvrez le clip "A l'international" de Tal :



Rihanna a un rythme de folie avec un album par an. Tu penses que tu pourrais tenir la même cadence sur le long terme ?
En fait, là, si le deuxième album est arrivé si vite c'est parce que le premier album existe pour moi depuis quatre ans et que j'ai beaucoup changé depuis. Donc j'avais envie de chanter de nouveaux textes, de nouvelles chansons qui me correspondent plus aujourd'hui. Je me sens beaucoup plus mature qu'il y a deux ans. Quand je regarde mon premier clip, comment je m'habille, je me dis « Oh, comment j'ai pu mettre ça ? ». (Rires) Je remarque quand je vois les photos d'avant, on voit la différence, on voit le changement. Mais, pour revenir à la question, je ne pense pas que je ferai tout le temps un album par an parce que déjà, un artiste, psychologiquement, ne peut pas. C'est impossible, tu pètes un câble au bout d'un moment. Tu n'as plus de vie. C'est trop intense. Il faut arriver à prendre du recul. Par exemple, Stromae est venu avec "Alors on danse", il a été absent pendant quelques années, et là il est arrivé en force, il a mis une claque à tout le monde. C'est important de prendre son temps.

Pour être inspiré aussi...
Oui être inspiré, laisser le temps. Et puis c'est important de prendre du recul sur tout ce qui se passe. Moi je ne réalise toujours pas tout ce qui m'arrive tellement ça va vite.

« Je ne me souhaite pas d'avoir une carrière trop intense »
Rihanna a également un rythme de vie assez décadent. Il y a Miley Cyrus aussi qui multiplie les dérapages, les attitudes trash. Tu as peur que ce genre de choses t'arrive ?
Je ne me souhaite pas d'avoir une carrière trop intense comme Rihanna ou Miley Cyrus. Quand tu es connue en Amérique, tu es connue mondialement. Ça ne doit pas être évident psychologiquement, surtout quand ça arrive très vite. Miley Cyrus, elle est jeune. Rihanna aussi. A 16 ans, elle a sorti son album. Je n'aimerais pas que ça m'arrive... Je pense qu'on est tous des humains et on peut comprendre qu'elles sont comme elles sont aujourd'hui. C'est difficile, humainement, psychologiquement. Moi, je comprends.

Tu es toi aussi très populaire. Est-ce que c'est une pression de parfois être pris comme un modèle par les jeunes ?
Non, ça ne me fait pas peur parce que j'essaie de donner le bon exemple. J'essaie de ramener des messages positifs, je suis moi-même. Je suis assez saine. Je ne fume pas, je ne bois pas, je ne suis pas vulgaire. Quand une jeune fille me dit "Tu es mon modèle", ça me fait plaisir. Il y a pas mal de parents qui sont venus me voir et qui m'ont dit "Merci de donner une bonne image". Ça fait super plaisir.

« "Danse avec les stars", je n'étais pas très pour »
Dans quelques semaines, un autre challenge t'attend, "Danse avec les stars". Pourquoi avoir accepté d'y participer ? Souvent, l'émission a été l'occasion de relancer une carrière, d’accélérer les choses. Toi, tu n'en as pas encore besoin...
Au début, on me l'a proposé, je n'étais pas très pour parce que je savais que mon album allait sortir en septembre. D'après ce que m'ont rapporté M Pokora, Shy'm etc... C'est super intense. Donc je me suis dit « Ouh là, comment je vais faire ? Entre la promo et tout ça. C'est impossible ». J'ai réfléchi... Je n'ai pas réfléchi par rapport à ma carrière mais par rapport à l'émission en elle-même. J'adore la danse, j'adore apprendre et surtout la danse dans "Danse avec les stars", c'est une danse que je n'ai pas pratiquée. C'est quelque chose de nouveau. Je n'ai jamais dansé à deux. Ma danse, elle est très urbaine. Ce genre d'émission, ça peut me permettre d'être plus féminine dans mes gestes. Ça peut m'apporter énormément aussi en termes d'expérience, pour les tournées aussi. Il y a beaucoup de points positifs donc j'ai fait le pour et contre et finalement j'ai accepté.

Le but, c'est aussi de t'ouvrir à un autre public, peut-être plus familial ?
Bien sûr. Pas mal de médias et les gens disent que mon public est très jeune, ce qui est vrai, après il y a aussi des gens de 25 ans qui aiment ce que je fais. Ce genre d'émission peut me permettre d'élargir mon public, d'avoir un public plus âgé, ce que je n'avais pas auparavant. C'est avantageux pour ma carrière.

« "Génération Golman 2", je ne voyais pas l'intérêt de dire non »
En ce moment, c'est la grande mode des reprises. Ta version de "Pas toi" pour "Génération Goldman 2" figure sur ton album. Pourquoi avoir décidé de l'inclure ? Tu n'as pas eu peur d'un trop-plein ?
C'est toujours un honneur de chanter les chansons de Jean-Jacques Goldman, donc pour moi c'était vraiment un privilège d'avoir pu chanter cette chanson. J'avais envie de la mettre dans l'album parce que en la chantant, je me suis rendu compte que je l'aimais beaucoup. Je la connaissais mais je ne me suis pas dit « Ah, c'est ma chanson préférée ». Je savais que c'était une très belle chanson mais je ne me suis pas rendu compte, à ce point. Je ne m'en suis rendu compte que quand j'étais en studio. Je me suis plus concentrée sur le texte. C'est vrai que moi j'ai une culture très américaine, quand j'écoute une chanson, j'écoute la musique, je n'écoute pas les paroles. En France, on écoute le texte d'abord. Donc là quand je l'ai interprétée, ça m'a fait quelque chose. Le message est très beau.

M Pokora a refusé de retenter l'aventure, tu n'as pas été tentée de dire non toi aussi ?
Non, je ne me suis pas posé la question. Quand on me l'a proposé, je ne voyais pas l'intérêt de dire non. Je trouve que c'est une très belle initiative de faire chanter des jeunes sur des chansons de Jean-Jacques Goldman. Ses chansons sont toujours au goût du jour.

Et de faire découvrir ses titres à ton public, plus jeune...
Oui, absolument. D'ailleurs, c'est marrant, il y a des enfants qui pensent que "Envole-moi" c'est une chanson de Matt Pokora et moi. (Rires)

Tu nous disais l'an dernier que la scène est une consécration. A Paris, tu as fait le Divan du monde, et là tu annonces le Palais des Sports, le 28 mars 2014. Pression ?
Ouais, énorme ! J'aime autant les petites salles parce qu'on est en proximité avec le public, c'est plus cosy. Ça me rappelle vraiment quand je chantais dans des piano-bars avec mes musiciens. Et là, les grandes salles ça va me permettre de pouvoir peut-être faire des shows à l'américaine, comme j'ai toujours rêvé de faire. Mes exemples : Beyoncé, Michael Jackson... Je suis contente, car avec ce genre de scène, je vais pouvoir faire les deux. Le côté danse, très show à l'américaine, et l'autre où je vais juste prendre la guitare, ce sera très intimiste. J'ai super hâte !

Est-ce que tu vas t'investir dans tes shows ?
Oui, carrément. Depuis toute petite, j'ai toujours imaginé la scène, les mises en scène. Donc là je sais exactement ce que je veux. Je vais participer à la mise en scène, aux décors...

Par exemple, Lorie avait rapidement monté sa boîte de prod pour contrôler tout ça, la scène, ses spectacles. Tu te sens, toi aussi, l'âme d'une femme d'affaires ?
Oui, j'adore ça ! Je suis très perfectionniste, j'adore créer. Tout ce qui est artistique, j'adore. J'aime bien diriger !

Tu penses déjà au prochain album ?
Non, du tout. Je me focalise sur "A l'infini", et je pense à la tournée.
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