Depuis le départ de Raphaëlle Ricci, la production de l'émission se devait de trouver quelqu'un à la hauteur de la controverse créée chaque année par la fille d'Alice Dona. C'est donc en Marine Méchin, coach de développement personnel, que tous les espoirs se sont tournés. Pari réussi ! Le professeur sème la zizanie sur chaque prime, divisant sans cesse les professeurs, les candidats et le public.

Mais est-elle si méchante et incompétente que ça ? N'est-elle pas la seule à dire tout haut ce que la plupart des français pensent tout bas ? Que le niveau de la finale n'est pas à la hauteur de ce que devrait afficher l'émission après huit saisons et la concurrence des candidats talentueux de "Nouvelle Star"...

Marine Méchin regrette l'absence de Harold ou Anissa, trop tôt éliminés, défend bec et ongles Joanna, que tout le monde s'accordait à donner gagnante, étant la candidate la plus talentueuse de cette promotion, ou n'hésite pas non plus à clamer haut et fort que les demi-finalistes Gautier et Alice ne sont pas prêts pour remporter une finale, et que Mickels n'est doué que pour chanter dans une comédie musicale... Ne pense-t-elle pas ce que chacun d'entre nous pense également ?
« Yvane n’avait pas sa place à "Star Academy", c'est une erreur de casting. Quant à Alice, elle a fait en sorte de mal interpréter mes propos et d’influencer ensuite tout le monde. A aucun moment, je ne l’ai jugée. Je l’ai juste invitée à une réflexion. Il faut remettre les choses à leur place : c’est le jury qui l’a nominée cinq fois, pas moi. Et grâce à ma réflexion, à cette blessure qu’elle a nourri, elle est en finale. Pour finir avec Gautier, j’ai une tristesse le concernant. Lorsque je l’ai découvert, il était ouvert, souriant, dynamique. Deux semaines après, il n’était plus du tout le même. Gautier a énormément changé en ayant comme meilleur conseiller notre ami Yvane… J’espère qu’il est suffisamment intelligent pour vite se récupérer » déclare-t-elle.

Le coach a appris toutes les techniques qu’elle utilise aujourd’hui à Macao auprès des sages : Tai Chi, Chi Cong, karaté, judo, kung fu, nunchacu, ventouses… A son retour, elle a ouvert un cabinet d’infirmières pour s’occuper des malades du sida, puis elle a eu envie de s’occuper de gens qui n’étaient pas malades mais qui avaient envie de prendre soin d’eux afin d’aller mieux. C’est de cette idée qu’est né son cabinet de “Mieux-être” : Eden Monceau. En se basant sur toutes les techniques qu’elle avait apprises en Asie, elle a créé le Wu Wang, méthode de coaching basée sur le développement personnel à travers le corps. Sa technique, déposée avant la mode du Yoga et autre Pilate, lui a permis de travailler avec beaucoup de personnalités, des politiques, en passant par des PDG et des hommes d’affaires.
« Je ne dois pas nourrir les émotions, mais les endurcir. Je provoque donc les élèves afin de les blinder pour le futur. J’ai donc basculé d’une médecine classique à une médecine plus psychique et de mieux-être qui est en actuellement en plein essor. J’ai la chance d’être en avance sur des pratiques que l’on découvre aujourd’hui. L’essentiel, ce n’est pas que je plaise aux autres, mais que je me plaise à moi-même… et je me plais ! ».

Marine Méchin pousse donc les candidats à l'extrême, ne va jamais dans leur sens, ne les conforte pas dans leur retranchement, des méthodes qui sont décriées par la plupart des autres professeurs, de Anne Ducros à Christophe Pinna. Mais n'est-ce pas meilleur finalement qu'une caresse dans le sens du poil ? Ne progresse-t-on pas mieux avec les critiques, et une vérité sans compromis ?

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