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Sinead O'Connor commence l'année avec la pire des nouvelles. Son fils Shane O'Connor vient de mourir ce vendredi 7 janvier. Il avait seulement 17 ans et s'est suicidé. « Mon magnifique fils, Nevi'm Nesta Ali Shane O'Connor, la lumière de ma vie, a décidé de mettre fin à son combat terrestre et est maintenant avec Dieu. Qu'il repose en paix et que personne ne suive son exemple. Mon bébé, je t'aime tellement. Soyez en paix » a-t-elle écrit avec émotion sur ses réseaux sociaux, en partageant notamment la chanson de Bob Marley "Ride Natty Ride" : « Ceci est pour Shaney, la lumière de ma vie, la lampe de mon esprit. Mon bébé aux yeux bleus. Tu seras toujours ma lumière. Nous serons toujours ensemble. Aucune frontière ne pourra nous séparer ».

"L'hôpital refuse de reconnaître ses responsabilités"

Son fils était porté disparu depuis jeudi. Sur ses réseaux sociaux, l'artiste irlandaise avait alors lancé un avis de recherche : « Shane, ta vie est précieuse. Dieu n'a pas ciselé ce beau sourire sur ton visage pour rien. Mon monde s'effondrerait sans toi. Tu es mon coeur. Faites qu'il ne s'arrête pas. S'il te plait ne te blesse pas ». Mais le corps de celui qu'elle surnommait "Shaney" a été retrouvé ce vendredi près de la ville irlandaise de Wicklow, sa mort ayant été confirmée le lendemain matin par la police. Après cette nouvelle dévastatrice, la chanteuse de "Nothing Compares 2 U" est en colère contre l'hôpital de la ville de Tallaght, qui avait pris en charge le jeune garçon avant qu'il ne mette fin à ses jours : « Comment une jeune personne de 17 ans qui était surveillée pour éviter une tentative de suicide à l'hôpital de Tallaght peut-il être porté disparu ? Bien sûr, l'hôpital refuse de reconnaître ses responsabilités. Tout ce qui est arrivé à mon fils sous leur surveillance ? Poursuites ».

Sur son compte Twitter, Sinead O'Connor explique également qu'une semaine plus tôt, son fils avait fait deux « sévères » tentatives de suicide. Inconsolable, la chanteuse assure être entrée en contact avec l'agence de protection des enfants Tulsa et l'hôpital de Tallaght pour travailler sur un communiqué. Mais l'artiste les juge « malhonnêtes » comme elle l'explique à travers de nombreux messages partagés sur le réseau social : « Un tas de mensonges et de refus d'assumer leur responsabilité. (...) Quand je serais prête, je dirais exactement comme l'état irlandais, sous des formes ignorantes, diaboliques, égoïstes et mensongères, ainsi que le HSE [Health Service Executive, ndlr] ont permis et facilité sa mort ». « Et n'importe quel communiqué de Tulsa suggère que : a) ils ont fait de leur mieux b) s'en soucient ou c) ont la plus profonde sympathie pour quiconque, à l'exception de leurs avocats » poursuit-elle, plus remontée que jamais : « C'est un tas de pièges de merde qui a tué trop d'enfants ». Elle indique que le seul contact qu'elle a eu avec une personne de Tulsa était de leur bureau des médias qui « s'inquiétait de la publicité négative » que la mort de Shane pouvait apporter à l'entreprise.

My beautiful son, Nevi’im Nesta Ali Shane O’Connor, the very light of my life, decided to end his earthly struggle today and is now with God. May he rest in peace and may no one follow his example. My baby. I love you so much. Please be at peace:

— Sinead The 1 And Only (@OhSineady) January 8, 2022

This is a message for my son, Shane. Shane, it’s not funny any more all this going missing. You are scaring the crap out of me. Could you please do the right thing and present yourself at a Gardai station. If you are with Shane please call the Gardai for his safety. pic.twitter.com/uJWuSJ1bRJ

— Sinead The 1 And Only (@OhSineady) January 6, 2022

Dans un autre message, celle qui avait annoncé arrêter sa carrière avant de faire marche arrière précise également : « Il y a un mois, Shane a été amené au CAMHS (service de santé mentale pour les enfants et adolescents), après avoir disparu en laissant des notes de suicide contenant notamment des plans détaillés pour ses funérailles. Ils l'ont renvoyé. Ils lui ont dit qu'il n'avait aucun plan. Quand des objections ont été soulevées par l'adulte qui était avec lui, on lui a dit que "planifier des funérailles n'est pas si différent que de planifier un mariage" ».