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Plus sereine que jamais, Sheila s'apprête à célébrer ses 70 ans le 16 août. « J'ai le sentiment de n'avoir qu'une petite quarantaine, parfois même la vingtaine » a-t-elle confié au magazine Gala, affirmant que le contact avec ses admirateurs et la scène l'aident à rester en forme. « Il se passe quelques chose quand les lumières s'allument. Je ressens une connexion profonde avec le public » a-t-elle renchéri, avouant néanmoins être sujette à de « petites douleurs » parfois.

"Ce qui est publié dans la presse, on s'en fout"

Cet entretien est l'occasion pour l'interprète de "L'école est finie" de regarder dans le rétroviseur pour se remémorer des moments de joie et les « plus grands malentendus » entre elle et ses fans, notamment la rumeur lancée au sujet de son identité sexuelle dans les années 70. A l’époque, le journaliste Gérard de Villiers affirmait que Sheila était un homme. « Les gens croyaient ce qui était écrit dans les journaux. Pas de fumée sans feu, comme on dit. Le doute s'est immiscé dans les esprits. Aujourd'hui, je serais la première à en rire car ce qui est publié dans la presse, on s'en fou un peu » a-t-elle déclaré, n'épargnant pas le web. « Je ne vous parle même pas d'Internet » a-t-elle renchéri, affirmant qu'« on y raconte tellement de conneries qu'on en vient à douter des vérités les plus élémentaires ».

"En France, on a perdu la notion de respect"

Éludant les questions relatives aux relations tendues qu'elle entretient avec son fils Ludovic, Sheila a néanmoins admis qu'elle « idéalise les situations et les gens ». Plus féministe qu'elle n'y paraît, la chanteuse conseille à toutes de « rester indépendante » et se décrit comme une personne « plutôt enjouée ». « J'aime faire des blagues » a-t-elle souligné, racontant qu'il lui est arrivé de se faire passer pour une journaliste de Paris Match dans le but d'interroger son entourage à son sujet. « Je prenais un ton très sérieux, j'étais très forte. J'ai récemment fait le coup à un ami. Mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, j'ai éclaté de rire ».

Mais Sheila a aussi vécu des moments de doute, comme sa rupture avec son ancien mentor Claude Carrère, en 1983, et estime dorénavant que le public français n'est pas assez respectueux. « Aux États-Unis, tu peux avoir 70 ans, tu as toujours ta place au soleil, tu es respectée. En France, on a perdu la notion de respect. Ce qui fait l'intérêt d'un individu, c'est pourtant sa vie, ses expériences. Je trouve dommage que personne ne profite des miennes » a-t-elle déclaré, avant de conclure qu'elle cherche aujourd'hui à « passer le relais »...