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Ce n'est un secret pour personne : Patrick Fiori et Jean-Jacques Goldman sont inséparables. Une amitié entretenue depuis leur rencontre en 1999 sur la scène des Enfoirés et qui a depuis donné naissance à 24 collaborations entre eux deux, dont le récent "Tu me rappelles quelqu'un" sur son dernier album "Un air de famille" sorti en 2020. Interrogé dans l'émission "50' Inside" à l'occasion d'un portrait qui lui est consacré, l'actuel coach de "The Voice Kids" est revenu sur le lien fort qui l'unit à la personnalité préférée des Français : « Il y en a un qui m'a fait confiance tout de suite et qui a un supplément d'âme. Il y a des gens qui vous font passer toutes les tempêtes ».

"Il sentait tout ce qui nous arrive là"

Patrick Fiori a surtout salué la capacité de Jean-Jacques Goldman à mettre des mots sur des ressentis très personnels : « C'est quelqu'un qui sait en trois mots, parce que des fois je lui parle une heure et quart, même moi je m'auto-saoule, [faire] le résumé. (...) Même quand tu lui parles d'une chanson, que tu lui dis "J'adorerais parler de ça", il en parle, mais pas du tout de ma manière. C'est-à-dire qu'il va chercher un autre lien, il va chercher autre chose pour revenir faire le tour et m'offrir ce que je souhaitais raconter sans me trahir ». S'il s'est retiré de la scène médiatique, n'a plus sorti d'albums depuis 2001 et ne compte pas refaire de tournée, Jean-Jacques Goldman continue toujours d'écrire pour ses amis proches, dont Patrick Fiori.

Et l'artiste corse, derrière le projet "Corsu Mezu Mezu 2", félicite la décision risquée prise par Jean-Jacques Goldman de tout arrêter. Selon lui, celui qu'il décrit comme « un patron » a vu venir les évolutions technologiques avec un temps d'avance : « Il sent les choses. Il sentait peut-être l'ADSL, il sentait peut-être Internet arriver, il sentait tout ce qui nous arrive là, les réseaux sociaux... Il a peut-être senti tout ça ». « Le fait qu'il se soit écarté au bon moment... Quand on réfléchit, je me dis : "Comme il est fort, quoi !". Piégé par rien, libre de tout ! » conclut-il, toujours impressionné par les choix artistiques et médiatiques de son ami.