Crédits photo : Pochette de l'album
Sur "Interstellaires" (2015), elle avait fait confiance à The Avener. Pour son 11ème album studio, Mylène Farmer est cette fois-ci allé frapper à la porte d'un autre producteur français : Feder. Admiratrice de l'univers électro-dark de son tube "Goodbye", l'icône de 57 ans lui a fait pleinement confiance pour construire l'ossature de "Désobéissance", dont il signe 7 et 12 titres. « Elle m'a donné des mots clés et moi je composais : elle cherchait une musique à la fois sombre, électro, avec du groove pour ne pas être trop froide, chargée d'une mélancolie lancinante qui donne envie de danser, avec la sensualité qui la caractérise. En fait, c'est une pro qui sait ce qu'elle veut mais qui vous laisse ensuite carte blanche, ne vous met aucune pression car elle sait que ça peut bloquer votre créativité. Elle avait aussi envie de dire des choses nouvelles, surprenantes » a raconté l'auteur de "Back For More", révélant l'envers du décor de cette collaboration fructueuse.

"Les pâtes au sel, j'aime no 'blème"

Se cachant derrière les singles "Rolling Stone" et "Sentimentale", Feder est ainsi parvenue à nouer une belle amitié avec Mylène Farmer. « Nous sommes fusionnels aujourd'hui » assure d'ailleurs cette dernière, incitée à son contact à lâcher prise et à se faire plaisir. Sur la réédition de "Désobéissance" disponible depuis ce vendredi dans les bacs, on retrouve l'inédit "Untitled" ainsi qu'une version extended du titre "Histoires de fesses", sans doute le plus étonnant du projet. « Il n'y a qu'elle qui puisse nommer une chanson comme ça… tout en restant classe ! Cela commence par de la dérision, de la légèreté, puis ça prend une dimension émotionnelle » explique Feder. Ironie, humour grinçant et jeux de mots ponctuent ce morceau où Mylène Farmer, d'une voix ténébreuse, se moque de la presse à scandales et des paparazzis... qu'elle ne porte pas vraiment dans son coeur. « Je sais qu'il y a effectivement des choses qui sont violentes, des photos qui sont difficiles à regarder, et c'est vrai que je n'aime pas voir ça. Je n'aime pas qu'on se nourrisse de ces choses-là » confiait-elle sur RFM. Allez hop, on déguste son assiette de « pâtes au sel » !

Ecoutez "Histoires de fesses" de Mylène Farmer :