Crédits photo : Facebook de Linda De Suza
C'est une femme meurtrie qui prend la parole cette semaine dans Gala. Linda de Suza veut être entendue alors qu'elle mène depuis plusieurs années un combat pour trouver les personnes qui l'ont ruinée. La chanteuse aurait été victime d'usurpation d'identité et d'importantes sommes d'agent auraient été détournées à son insu. Désormais, l'ancienne star vivrait avec tout juste 400 euros par mois. C'est ce qu'elle avait confié en 2010 à nos confrères du Journal du Dimanche, révélant qu'elle soupçonnait plusieurs membres de son entourage, parmi lesquels son ex-concubin et son ancien directeur artistique, de s'être « copieusement servis ».

"On est venu casser des carreaux chez moi"

Depuis, l'affaire n'aurait connu aucun rebondissement et la situation de la chanteuse serait devenue très précaire. « J'ai vu un juge en 2011. Mais je n'ai jamais été entendue » explique-t-elle, ajoutant que son dossier est entre les mains de l’Élysée et des renseignements généraux. Mais rien n'y fait. Pire encore ! L'artiste portugaise serait victime de pressions. « J'ai reçu des menaces. On est venu casser des carreaux chez moi. Je pense que mon concubin ex-concubin, mon ancien expert comptable et mon ancien avocat, avec la complicité de l’État, ont tous profité de moi » a-t-elle renchéri, visiblement déterminée à trouver les coupables. Seule contre tous, Linda de Suza ne perd pas pour autant espoir. « On me traîne dans la boue. Mais ne vous inquiétez pas. Je veux qu'on me rende mes droits. Je n'ai rien à me reprocher. Je le sais. Je tiens tête » a-t-elle conclu.

Connu pour avoir interprété les titres "La fille qui pleurait" et "Tiroli-tirola" à la fin des années 70, la chanteuse de 66 ans a publié une dizaine d'albums entre 1978 et 1991. Elle aurait vendu plusieurs millions de disques et son autobiographie "La valise en carton" (1984), dans laquelle l'artiste revient sur une jeunesse douloureuse, s'est écoulée à plus d'un million d'exemplaires. Mais tous ces succès ne lui permettent plus de vivre dignement. « Aujourd'hui, je n'ai rien de ce que mes disques et mes livres ont rapporté. Et je n'ai que la CMU. Je suis en colère » a rappelé la chanteuse. Linda de Suza regrette sans doute d'avoir laissé ses proches s'occuper de ses comptes. Elle dit avoir été « utilisée ».