Crédits photo : Bestimage
Une vive émotion. La célèbre chanteuse franco-portugaise Linda de Suza est morte ce mercredi à l'âge de 74 ans. Ayant contracté le Covid, l'artiste avait été hospitalisée « en urgence respiratoire, à 8h, aux urgences de l'Hôpital de Gisors [Normandie] », avant que son décès ne soit confirmé deux heures plus tard par son agent Fabien Lecoeuvre. Linda de Suza laisse derrière elle une carrière marquée par les succès des chansons "Le Portugais" ou "Tiroli-tirola", mais surtout du livre "La valise en carton", autobiographie où elle raconte son passage clandestin à la frontière française avec un seul bagage, qui s'est vendue à 2 millions d'exemplaires.

"C'était une battante, une rebelle"

Et si la popularité de Linda de Suza a été rayonnante dans les années 70 et 80, c'est en partie grâce à Michel Drucker, comme l'a rappelé Fabien Lecoeuvre dans un communiqué. « Michel Drucker a été un être exceptionnel dans sa carrière. C'est lui qui fait faire sa première émission de télévision, en mars 1978, juste après le décès de Claude François. Elle le remplace d'ailleurs dans l'émission » commente l'agent de la chanteuse disparue : « Puis, il ne l'a jamais abandonné. Il lui a encore consacré une émission spéciale "Vivement dimanche", il y a quelques années ».

A LIRE - Mort de Linda de Suza : cette dernière volonté qu'elle n'a pas eu le temps de réaliser

Michel Drucker a tenu lui aussi à prendre la parole pour rendre hommage à Linda de Suza. Pour France Info, l'emblématique animateur de France 2 se dit très triste de perdre quelqu'un qu'il a connu « à ses débuts » : « C'est quelqu'un qui a marqué son époque, qui a marqué les Français ». « C'était une très jolie fille avec un timbre de voix très particulier » poursuit Michel Drucker, qui garde en mémoire le parcours très mouvementée de la chanteuse, symbole de réussite pour toute une génération : « Son parcours était touchant. Son histoire était sortie directement des Misérables. Le mot qui me revient, c'est le courage. Elle ne se laissait pas faire. C'était une battante, une rebelle ». Et de résumer avec justesse : « C'est la première Portugaise à devenir l'idole de la communauté portugaise en France ».