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Kanye West est dans la tourmente. Ces derniers jours, des internautes ont pris avec humour ses paroles à propos des croissants français, dans le titre "I Am a God", et ont publié une fausse lettre au rappeur, se faisant passer pour une association de boulangers en colère. Une affaire pleine d'humour qui a agité la toile et fait un peu plus parler de l'album "Yeezus", mais qui n'est rien à côté de ce qui a été révélé par le site américain TMZ. On ne parle plus que de ça, et pour cause. L'artiste américain s'est rendu en tant que guest au mariage du petit-fils du président du Kazakshtan afin d'interpréter quelques morceaux sur scène. Une soirée qui restera à jamais gravée dans la mémoire d'Aisultan Nazarbayev, fan de Kanye West, mais qui est déjà en train de faire couler beaucoup d'encre.

Il aurait préféré que tout cela reste secret mais la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Kanye West a bel et bien donné un concert privé, le week-end dernier, au sein du très chic Hôtel Royal Tulip, situé à Almaty, au Kazakhstan. A la demande du président Nursultan Nazarbayev, l'artiste a interprété quelques uns de ses plus grands hits, comme "Can't Tell Me Nothing", dont la prestation a été filmée par un téléphone portable et mise en ligne sur Instagram. Une preuve cruciale pour un show polémique. Car le président du Kazakhstan est décrit comme un dictateur et Amnesty International n'a pas hésité à dénoncer récemment les actes de torture toujours perpétrés dans le pays. D'ailleurs, c'est lui qui était moqué à l'excès dans le film satirique "Borat" de Sacha Baron Cohen. Selon TMZ, Kanye West aurait empoché pour cette prestation pas moins de 3 millions de dollars, soit 2,3 millions d'euros. Pour le moment, il n'a pas encore répondu face au scandale.

Découvrez le clip "Black Skinhead" de Kanye West :



Ce n'est pas la première fois qu'un artiste fait la Une pour un concert privé de ce type. Si TMZ rappelle que Sting avait déjà annulé en 2011 un concert au Kazakhstan, dernièrement, c'est Jennifer Lopez qui a été emportée dans un tourbillon médiatique après avoir chanté ses tubes pour l'anniversaire du président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow. « Si elle avait été au courant de ces problèmes liés au respect des droits de l'homme, Jennifer ne serait pas montée sur scène » avait réagi son porte-parole, indiquant que J.Lo avait reversé son cachet à des associations. Avant elle, Mariah Carey, USHER ou Beyoncé avaient été aussi imprudents en se produisant dans les soirées organisées par la famille de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi.