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La personnalité préférée des Français n'a pas toujours eu le vent en poupe... C'est ce que l'on découvre en lisant la biographie qui est consacrée à Jean-Jacques Goldman, disponible à partir d'aujourd'hui en librairie. « Dire que Jean-Jacques Goldman a été signé au forceps relève du doux euphémisme. Personne n'en voulait, oui. Plus tard, ils furent quelques uns à l'avoir occulté. » se souvient Jean Mareska, son directeur artistique de l'époque avec qui il est encore ami aujourd'hui.

"On me répondait qu'il avait la voix trop aiguë"

On apprend également dans les pages du livre qu'à ses débuts, à la fin des années 70, l’interprète de "Je te donne" souffrait de la concurrence d'un chanteur qui n'allait pas tarder à entrer dans la légende. « Chez Barclay, ce n'est pas que Goldman déplaisait, mais priorité était donnée à un autre jeune artiste qui venait d'être signé, un certain... Daniel Balavoine. » confie Mareska. « Dans les autres maisons de disques, on me répondait un peu tout et son contraire : qu'il avait la voix trop aiguë, ou même que Jean-Patrick Capdevielle occupait déjà ce créneau, bref, il y avait toujours quelque chose qui clochait. » déclare son ancien collaborateur.

"Je n'imaginais pas qu'il ferait une telle carrière."

Pour Marc Lumbroso, le producteur et directeur artistique qui a signé Jean-Jacques Goldman, Mylène Farmer, Vanessa Paradis ou plus récemment Christine & The Queens, les souvenirs sont encore plus violents. « Quelqu'un est même allé jusqu'à jeter la cassette par terre en me disant que c'était de la m... » relate celui qui a été frapper à toutes les portes pour que le carrière de Goldman décolle. Un an plus tard, alors que le chanteur est âgé de 29 ans, son premier album sort en 1981. « Il faut être honnête : même si j'avais senti son potentiel, pas une seconde je n'imaginais qu'il ferait une telle carrière. » avoue humblement Jean Mareska. Quand la musique est bonne...