Crédits photo : Abaca
Après des semaines de compétition, le verdict est tombé ce week-end : Sam Bailey a remporté la dixième saison du télé-crochet britannique "The X Factor". Cette chanteuse de 36 ans, gardienne de prison, succède au palmarès à James Arthur, sacré il y a tout juste un an. Depuis sa victoire, le jeune homme de 25 ans a connu un succès retentissant, qui s'est exporté bien au-delà des frontières britanniques. Son titre "Impossible", à l'origine interprété par Shontelle, a créé l'effervescence aux quatre coins du monde, et en particulier en France où il figure dans le top 20 des singles les plus vendus en 2013. L'artiste anglais a d'ailleurs interprété son hit en duo avec Tal samedi dernier, lors de la 15ème édition des NRJ Music Awards, où il a raflé le prix de la révélation internationale de l'année. Une performance qui a permis au morceau, déjà écoulé à 120.000 exemplaires dans nos contrées, d'effectuer une belle remontée dans le classement iTunes, où il occupe ce matin la neuvième position.

Seulement, si le musicien a acquis une jolie notoriété grâce à son premier album éponyme, il s'est également constitué une armée de détracteurs, en s'attaquant tour-à-tour à Matt Cardle, One Direction ou Union J. Un caractère bien trempé qui l'a finalement mené au coeur d'une vive polémique, après des propos homophobes envers le rappeur Micky Worthless. Cible de pétitions, critiqué de toutes parts et particulièrement sur les réseaux sociaux, l'interprète de "Recovery" a alors décié de quitter Twitter et annulé dans la foulée plusieurs concerts.

Découvrez la version acoustique de "Recovery" par James Arthur :

Mea culpa

Pour apaiser les tensions et faire amende honorable, James Arthur a présenté ses excuses en direct, lors de sa venue il y a quelques jours sur le plateau du "X Factor". Le chanteur poursuit aujourd'hui sa rédemption médiatique et se confie au tabloïd The Sun sur ses dérapages. « J'ai profondément honte. J'ai été un vrai idiot. C'était de la fierté mal placée », tente d'expliquer l'artiste, estimant avoir fait une « erreur » avec ce rap. « A la réflexion, c'était la chose la plus ridicule et immature que j'ai jamais faite de toute ma vie. Je ne suis pas homophobe à 2000% », se défend l'interprète de "You're Nobody 'Til Somebody Loves You".

Le chanteur explique ensuite avoir vécu l'enfer, enfermé seul chez lui. « Je n'ai pu parler à personne pendant une semaine. C'était affreux. Ma petite soeur s'est fait chahuter à son école et j'ai reçu des tas de menaces de mort. Je suis resté au fond de mon lit pendant plusieurs jours. A chaque fois que j'essayais de me lever, je n'y arrivais pas. J'ai ressenti tellement de honte. Je n'arrêtais pas de penser : "Mais qu'est ce que j'ai foutu ?" », confesse-t-il. Heureusement, James Arthur a semble-t-il appris de ses erreurs et veut désormais être une meilleure personne pour ses fans les plus jeunes : « Ce que tout le monde doit savoir, c'est que je regrette tout ce que j'ai pu faire. J'ai abandonné mes responsabilités en tant que modèle, et ça ne se reproduira plus ». James Arthur donnera deux concerts à guichets fermés sur la scène de la Cigale à Paris, les 26 et 27 février 2014.