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James Arthur revient de loin. En janvier 2020, alors qu'il assurait une tournée européenne pour défendre son album "You" sorti un an plus tôt, l'artiste britannique s'est effondré en plein concert. « J'étais sur scène à Madrid et j'ai eu une violente crise d'angoisse. J'avais déjà souffert d'anxiété ces dernières années mais jamais comme ça, pas en concert, pas d'une façon si incontrôlable que j'ai dû quitter la scène parce que si je ne le faisais pas, j'allais mourir. Le lendemain, j'ai contracté les symptômes d'une mauvaise grippe et j'ai été transporté à l'hôpital. Ils ont découvert que j'avais une infection de la vésicule billaire et ont dû la retirer immédiatement » explique l'interprète de "Impossible" durant un événement virtuel organisé avec les journalistes, auquel la rédaction de Pure Charts a assisté. Ces graves ennuis de santé ont forcé James Arthur à annuler sa tournée et à séjourner en Suisse puis à Londres pour se rétablir. Après deux mois de convalescence, thérapie comportementale et remise en forme, le musicien s'est senti capable de remonter sur scène pour assurer ses concerts au Royaume-Uni. Et puis l'épidémie de Covid-19 est arrivée.

"C'est un titre très autobiographique"

Confiné durant des mois comme une grande partie de la population mondiale, James Arthur a passé le plus clair de son temps à écrire de nouveaux morceaux. L'artiste s'est acheté un studio d'enregistrement et du matériel adéquat, et a peu à peu dessiné les contours de son quatrième album. « Tout d'un coup, la musique a commencé à sonner de façon géniale. Dès le premier jour, il y avait une direction musicale dans laquelle je voulais aller. Ca sonnait déjà comme du bon travail » confie celui que l'on a pu entendre sur "Lasting Lover" de Sigala en 2020, titre classé numéro un de l'airplay radio au Royaume-Uni et en Australie. Récemment, c'est un ancien titre, "Train Wreck", datant de l'ère "Back From The Edge" (2016) qui a connu un regain de popularité inattendu grâce à TikTok, et cumule aujourd'hui 365 millions de streams. De bon augure donc, pour l'arrivée de ce nouveau disque décrit comme « introspectif » : « Quand vous écouterez l'album, vous entendrez un homme qui essaie simplement de comprendre ce qu'il a traversé ces dernières années et avancer, en particulier dans la période que nous vivons ».

Découvrez "Medicine" de James Arthur :





En attendant une date de sortie, James Arthur revient nous bercer avec sa voix rauque avec "Medicine", première chanson écrite pour ce chapitre et donc premier extrait choisi. « C'est un titre très autobiographique. C'est une ode inspirante à soi-même, aux relations et aux connexions entre humains. Ca parle du pouvoir de guérison de l'amour dans l'adversité. Peut-être la chanson parfaite pour ce printemps de 2021 » note l'artiste anglais qui déclare ici sa flamme à sa bien-aimée, toujours présente à ses côtés, peu importe les difficultés : « You make my heart beat faster than adrenaline / You kiss away the pain of all the hell I'm in / You're gonna make me better than I've ever been / 'Cause you're my medicine, yeah, you're my medicine ». « C'est comme si je tendais un miroir. Il y a des paroles très sombres ici, j'y parle de suicide. Ma compagne a été un pilier durant tout ce que j'ai traversé » affirme James Arthur, qui semble perdre pied dans le clip de "Medicine", tourné dans un nightclub vidé de ses occupants. Sous les néons, l'esprit embrumé, l'artiste trouve du réconfort dans les bras d'une demoiselle dont il tombe sous le charme. Une chanson vibrante !