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Le 5 juin, Hoshi publiera son deuxième album "Sommeil Levant", qui fera suite au succès de "Il suffit d'y croire" porté par le tube "Ta marinière". A l'origine, le disque devait paraître le 27 mars mais la crise sanitaire due au coronavirus (Covid-19) a contraint la chanteuse de reporter la sortie de son album. « J'avoue que ça ne va pas trop. On ne va pas pouvoir sortir l'album le 27 mars parce qu'on est tous confinés. Les magasins ferment, même les maisons de disques, les distributeurs. On ne peut pas sortir un album en télétravail. Malheureusement, on ne peut pas le sortir. Cette décision ne m'appartient pas, c'est la vie. Je suis vraiment attristée. Mais je vous aime fort. Ce n'est que partie remise, l'album arrive » confiait-elle durant le confinement, déçue de ce report. Mais l'interprète de "Amour censure" est prête à dévoiler au public ses nouvelles chansons comme "Sqy" ou "Marche ou rêve".

"J'ai été opérée six fois, mais rien n'y fait"

« Une phrase de Victor Hugo dit "La mélancolie c'est le bonheur d'être triste". Ça résume assez bien cet album » confie aujourd'hui Hoshi au cours d'une interview pour Télé 7 Jours, où elle révèle l'inspiration derrière la chanson "Fais-moi signe", qui évoque sa surdité. « J'ai perdu 40% de mes capacités auditives à cause d'une malformation qui me provoque des otites à répétition » confie l'artiste, incertaine sur l'impact de cette forte baisse d'audition sur la suite de sa carrière : « J'ai été opérée six fois, mais rien n'y fait. C'est une bataille au quotidien et rien ne dit que je pourrai faire ce métier toute ma vie ».

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Au passage, l'interprète de "Enfants du danger" est revenue sur le harcèlement en ligne et l'homophobie dont elle a été victime suite à son baiser échangé avec une femme durant "Les Victoires de la musique" en février dernier. « Une plainte est en cours, et certains auteurs ont déjà été retrouvés. Je ne lâcherai rien et j'irai jusqu'au tribunal car, en France, l'homophobie est punissable » rappelle Hoshi, victime de deux agressions homophobes par le passé : « Ce ne sont peut-être que des mots, mais ils font aussi mal que des coups ».