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Faouzia pourrait bien être la révélation pop de l'année 2022. Depuis un an, la carrière de la chanteuse de 21 ans, originaire du Canada mais née au Maroc, a pris un nouveau tournant grâce au tube "Minefields", superbe duo avec John Legend qui a su toucher le public en plein coeur. Avec 69 millions de streams au compteur sur Spotify, la ballade a été l'un des gros succès radio de ces derniers mois, se classant numéro 2 de l'airplay général en France et terminant même à la 10ème position des chansons les plus diffusées sur les ondes en 2021 ! Un coup de boost déterminant pour la jeune artiste, qui chantait déjà sur le titre "Battle" de David Guetta en 2018 : « Travailler avec John Legend était un rêve absolu. C'était tellement incroyable de travailler avec lui et je ne l'ai vraiment pas vu venir. Une fois que j'ai entendu sa voix sur la piste, la chanson m'est apparue très spéciale ».



Nommée aux NRJ Music Awards dans la catégorie Révélation internationale de l'année, finalement remportée par Olivia Rodrigo, Faouzia peaufine depuis l'enregistrement de son premier album qui fera suite à l'EP "Stripped" (2020), et qu'elle espère présenter dans les prochains mois. « Depuis des années, j'écris, j'écris et j'écris. J'ai une centaine de chansons, mais je veux que l'album soit parfait. Et "Minefields" en sera le premier extrait » confiait-elle il y a quelques mois à La Presse, avant de proposer une facette beaucoup plus pop de sa personnalité avec l'explosif "Hero", produit par Alex Koste (Cheat Codes, Loote).

"I could never be a pu-pu-puppet"

Place désormais à "Puppet", nouvel hymne pop infectieux dont la sortie remonte au mois d'octobre mais qui va peut-être s'envoler dans les classements musicaux avec l'arrivée de son clip ultra graphique. « C'est une chanson sur les défis d'une relation du point de vue d'une femme, sur le fait de prendre les choses en main et de ne pas avoir honte d'être soi-même. Je veux que les jeunes filles du monde entier sachent qu'elles n'ont pas besoin de changer qui elles sont pour quiconque, et que quelqu'un qui vous aime ne devrait pas vous demander de devenir quelqu'un d'autre » atteste la chanteuse dans un communiqué, fière de chanter à plusieurs reprises le mot arabe "حرية،" qui signifie "liberté".




Le clip accompagnant "Puppet" est à la croisée des chemins entre l'univers coloré d'Ava Max et celui tout droit sorti du futur de Doja Cat. Reliée par des centaines de câbles à des machines, Faouzia est prisonnière d'un groupe obscure qui étudie les différentes régions de son cerveau. Leur but ? Annihiler sa personnalité exubérante pour en faire leur propre marionnette. Mais l'énergie qu'elle dégage, bien supérieure à leurs attentes, provoque une panne du réseau et la chanteuse finit par s'échapper pour dicter sa propre loi, entourée de danseurs en combinaisons de latex. Fierce !