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Dans la première partie de notre interview avec Emmanuel Moire, le chanteur est revenu sur son absence, tout en expliquant le message de son nouveau single "Et si on parlait d'amour". Ici, il se confie sur l'avancée de son prochain album et sa couleur musicale.

Propos recueillis par Julien Gonçalves.

Sur ton compte Instagram, tu as révélé avoir fait écouter sept titres de ton nouvel album à ton label. Ça veut dire qu'il est bientôt prêt ?
L'album est toujours en chantier. Je me laisse encore quelques mois de travail dessus parce que je n'aime pas trop me presser. Il sera vraiment prêt pour la rentrée, après les vacances. Après quand il sera disponible, je ne sais pas encore précisément... En tout cas, je travaille dessus depuis un moment. Contrairement aux autres, j'ai travaillé sur la longueur. Je crois à la qualité, en ayant le temps de faire les choses. Sincèrement, il est bien avancé, mais je m'autorise encore quelques mois de travail dessus parce que je me dis que je peux encore le peaufiner, je peux avoir de nouveaux titres plus percutants. J'ai aussi envie d'avoir des retours sur le titre "Et si on parlait d'amour", voir ce qu'il se passe, ce que les gens en pensent. Ça peut aussi m'aider pour le conclure.

Tu m'as dit que tu t'étais mis à écrire tes chansons, en plus de composer. Est-ce qu'être autant investi ajoute une pression ? J'imagine que tu n'as pas envie de te tromper...
Ne pas me tromper, je ne pense pas que ce soit le sujet. J'en sais rien... Et puis l'avenir le dira. Je pense que ce que je suis en train de faire, c'est ce que je devais faire donc là-dessus, je ne m'inquiète pas. J'ai confiance en ça. Après, on sait bien qu'un album parfois il résonne, parfois il ne résonne pas. Ça c'est autre chose. Il faut accepter que ça ne nous appartient plus. Là-dessus, je n'ai pas de souci. Mais, par contre, le fait d'être encore plus investi, notamment sur l'écriture, même si j'aurai quand même quelques collaborations, ça prend plus de temps. Faire la musique, c'était plus accessible pour moi. Ecrire, ça prend plus de temps. Je suis méticuleux et j'ai aussi une forme d'appréhension. Sur l'album, peut-être qu'à la fin j'aurai écrit et composé les trois-quarts. Ce qui n'est pas rien. Alors que sur les albums précédents, j'écrivais peu de textes. C'est un autre challenge. Donc j'ai envie de profiter de ce temps de créa le plus longtemps possible.

Je remarque qu'il y a des synthés sur ce nouveau single "Et si on parlait d'amour". Est-ce que tu reviendras à un peu plus d'électro sur le prochain album ?
En fait, j'aime ce genre de sonorités comme j'aime le côté organique du précédent album qui était vraiment joué. Ce que j'essaie de faire sur la globalité de cet album, c'est ce que c'est un mix entre les deux. Sur le single, on l'entend. Tout ce qui est percussion, ça a été joué, ce ne sont pas de sons. Le côté choeurs, la guitare acoustique... Et en même temps, j'ai toujours aimé ces sonorités électroniques, sans faire de l'électro. Je fais de la chanson, pas de l'électro. Mais j'aime bien aller vers ça et m'amuser avec tout ce qu'on peut faire aujourd'hui. L'album aura cette couleur, c'est évident.