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Le 7 décembre, Claudio Capéo sortira "Tant que rien ne m'arrête", un nouvel album très attendu après l'énorme carton de son disque éponyme, écoulé à plus de 565.000 exemplaires (ventes pures). Un énorme succès auquel il ne s'attendait absolument pas : « C'est difficile de s'imaginer ce genre de choses. Ça nous est vraiment tombé sur la gueule, on l'a vécu entre potes. On s'est éclaté, on l'a fait avec un engouement, un plaisir, un kiff énorme (...) Je rentre dans l'émission, je perds quasiment dès le début, et puis finalement la semaine d'après je signe dans un label et on sort "Un homme debout" et il y a tout qui décolle (...) Ça devient merveilleux, on vit un conte de fées ». Si l'engouement a été aussi important, c'est parce que Claudio Capéo sort du lot en remettant l'accordéon au goût du jour : « Ça s'est fait naturellement, c'était pas une envie (...) Il y a plein de gens qui me disent : "Je déteste l'accordéon et puis finalement je l'aime bien ton accordéon je trouve ça cool" ».

"On a fait 43 morceaux pour cet album"

Ce succès incroyable lui a permis de tourner aux quatre coins de la France pendant près de deux ans. Forcément, ceci n'a pas été sans conséquences : « Ce n'est pas au début que je l'ai ressenti mais plus au bout d'un moment où tu arrives à un stade de fatigue, que t'accumules beaucoup de choses. Au début tu le fais pour le kiff, mais au bout d'un moment, tu te rends compte que tu viens de perdre 5 kilos, que tu t'arrêtes jamais, que tu dors quasiment plus (...) C'est à ce moment-là que tu te dis "il y a un truc qui a changé" ». Pour enchaîner rapidement, Claudio Capéo s'est donc attelé à l'écriture de ce nouvel album depuis « quelques mois » : « On était encore en tournée et je faisais des petits séminaires d'écriture avec plein de gens. On a fait 43 morceaux pour cet album, qui en a 13 (...) Je travaillais avec des personnes talentueuses, ça a bien avancé, c'était vraiment cool à la bonne franquette ».

L'album "Tant que rien ne m'arrête" est forcément attendu mais l'interprète de "Ma jolie" n'a pas ressenti énormément de pression : « C'était juste "on va faire de la musique et on va s'éclater". J'avais toujours au fond de ma tête "il va falloir que l'album défonce", c'est sûr ! Que ce soit le premier, le deuxième... De toute façon t'as envie qu'il défonce. Après il viendra ce qu'il viendra, en tout cas on aura fait de la musique, on sera bien éclatés. On a fait un bel album, en tous cas moi je le trouve merveilleux, mais c'est le début, je sais que dans trois mois il va me soûler parce que je vais en avoir ras-le-bol ». Ainsi, pour défendre ce quatrième album, Claudio Capéo a misé sur le single humaniste "Ta main" : « C'est un hymne fédérateur : il faut se porter, s'entraider. En se donnant la main tu peux changer beaucoup de choses (...) Je ne suis pas naïf mais j'y crois vraiment et ça fonctionne, quand t'aides les gens, t'es vachement plus heureux ». A l'image de ce single, le chanteur avoue être resté très simple, ce qui est la clé du métier, selon lui : « C'est très très très important. C'est con mais quand on arrive sur scène ou sur n'importe quelle télé, n'importe quel concert, c'est une règle, tu sors du bus, tu dis bonjour à tout le monde. T’oublies personne ». Un artiste humble et généreux, à l'image de sa musique.

Regardez l'interview de Claudio Capéo en exclusivité pour Pure Charts :