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40 ans après sa mort, Claude François est toujours présent dans le coeur des Français. En témoigne l'incroyable succès de l'album de reprises "My Way" de M Pokora, avec plus de 540.000 exemplaires vendus, et les compilations qui continuent de se vendre comme des petits pains d'année en année. Pourtant, tout n'a pas été simple pour les héritiers de Cloclo, comme l'a révélé Claude François Junior, l'un de ses deux fils qui gère le patrimoine de l'artiste. « D'abord, la question de refuser la succession s'est posée. Mon père avait laissé près de 10 millions de francs de dettes, ce qui était une somme énorme en 1978. Il faut savoir que des vedettes de la chanson comme mon père ou Johnny avaient un train de vie de star américaine connue dans le monde entier alors qu'ils n'ont du succès que dans leur pays » a-t-il révélé au Parisien, en évoquant la polémique autour de l'héritage de Johnny Hallyday.

"Plusieurs millions d'euros par an"

« Quand mon père est mort, un tuteur de biens a été nommé et un tuteur de personne, en l’occurrence notre mère, a été désigné alors que nous étions mineurs » a expliqué Claude François Junior, qui décide désormais de tout quand il s'agit de Claude François : « J'ai le droit moral sur ses chansons, c'est-à-dire que je donne l'autorisation d'utiliser son répertoire, son image, son histoire dans un film, une publicité, un spectacle ». Force est de constater que les héritiers ont su faire les bons choix. Car aujourd'hui, le business autour de Claude François est juteux. « C'est un chiffre d'affaires à six zéros, plusieurs millions par an quand on compte tout : les ventes de disques, les droits d’exploitation, d’utilisation dans des films des publicités, les reprises comme le disque de M. Pokora » a lâché Claude François Junior. Sans oublier un titre emblématique : « Et puis il y a au milieu de tout ça "My Way" (la version américaine de "Comme d'habitude", ndlr) qui continue à faire le tour du monde ». Et ce n'est pas fini...