Crédits photo : Montage Pure Charts / Abaca
Depuis quelques jours, une poupée Barbie à l'effigie de Céline Dion déchaîne les passions. La société italienne Magia 2000, qui collabore avec Mattel, a sans doute voulu bien faire en créant un double de la star québécoise pour lui rendre hommage. « Le talent, la voix et le côté humain que nous avons toujours aimés au fil des années ont été la vraie source d'inspiration. Quelle artiste ! Merci pour cette joie, on vous aime » a-t-on pu lire sur le compte Instagram du fabricant, sous la photo de l'objet. Oui mais voilà, le résultat ne rend pas vraiment grâce à la chanteuse... Si un soin tout particulier a été apporté à la robe scintillante de la poupée, qui se montre fidèle à celle de la maison Armani que Céline Dion a déjà portée sur scène à Las Vegas, le visage de la star est méconnaissable. Sur Twitter, les réactions moqueuses ont donc été nombreuses et finalement, l'entourage de l'artiste se retrouve dans l'embarras.

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"Armani est aussi embarrassée que nous"

Contacté par le site canadien La Presse, Aldo Giampaolo, le manager de Céline Dion, est furieux. « On s'est fait arnaquer ! » estime-t-il, précisant qu'il ne s'agit en aucun cas d'un produit dérivé officiel de la chanteuse. Celle-ci n'a d'ailleurs jamais donné son autorisation pour la création de la poupée, qu'il estime « horrible ». D'après lui, l'interprète de "Encore un soir" a été dupée pour poser avec son double en main. « Un tailleur d'Armani Privé venu rencontrer Céline pour l'essayage d'une robe vendredi dernier lui a montré cette poupée qu'un ami à lui avait créée et a demandé à Céline s'il pouvait prendre une photo d'elle pour l'ami en question. Si j'avais été là, il n'y en aurait pas eu de photo. Mais Céline est gentille et elle a accepté sans se douter que la photo se retrouverait sur les réseaux sociaux » raconte-t-il, agacé.

Décidé à éclaircir les circonstances qui ont pu amener à la fabrication de la poupée, Aldo Giampaolo s'est empressé de téléphoner à Luciana Pasquon, la directrice des ventes mondiales d'Armani, à Milan. « Armani est aussi embarrassée que nous », assure l’imprésario.