Crédits photo : Laurent Humbert
Un an et demi après la sortie de son album "Centre ville", qui avait été reportée à cause de la fermeture des rayons culturels, Calogero n'a pas dit son dernier mot. En effet, une réédition du disque, qui s'est écoulé à 150.000 exemplaires en France, devrait sortir dans les prochaines semaines et contenir plusieurs titres inédits, comme l'annonçaient des sites marchands, dévoilant même une pochette surprenante où le chanteur était juché sur un cheval dans les rues de Paris. Alors qu'il sera donc de retour dans les bacs prochainement, Calogero, qui refusait de chanter devant un public masqué, partira à la rencontre de ses fans dès le 18 juin lors d'une tournée des festivals comme Essonne en scène, Nuits de Fourvière, Musilac ou encore les Francofolies de la Rochelle. L'occasion pour l'artiste d'interpréter sur scène ses anciens tubes et les chansons phares de ce nouvel album, dont les singles "La rumeur", "Celui d'en bas" ou encore l'énergique "Centre ville", concocté avec Benjamin Biolay.

"La nostalgie est une manie"

De longs mois après avoir revisité sa chanson "Le temps" en duo avec Rufus Wainwright, Calogero mise désormais sur un nouveau single : "C'était mieux après". « C'est pas vrai que c'était mieux avant. Y a-t-il des choses qui étaient mieux ? Oui. Aujourd'hui ce qui est dangereux, c'est la perte de nos libertés. La France est un pays magnifique, extraordinaire à bien des égards, mais il y a quand même un formatage. Ne serait-ce que pour l'art, la culture. Un formatage presque totalitaire » expliquait l'artiste en interview sur Pure Charts à la sortie de l'album, regrettant qu'il y ait « moins de risques, artistiquement » aujourd'hui. « À force de trop hésiter / À force de tout éviter / L'occasion va passer / On s'empêche d'avancer / Finalement une fois qu'on l'a fait / On s'est aperçu qu'en effet / C'était mieux après » lance Calogero sur le refrain de ce titre aux sonorités pop-rock, qu'il décrit lui-même comme « lumineux et plus ouvert », dont le texte inspirant est signé Paul Ecole.



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