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Il faudra s'armer de patience pour découvrir le nouvel album de Calogero. Initialement prévu pour le 6 novembre, le huitième disque du chanteur, "Centre Ville", a été décalé à une date ultérieure suite au confinement annoncé sur le territoire français et l'interdiction de vendre des produits culturels comme les livres et les CDs dans les grandes surfaces. « On nous abandonne, clairement (...) Ma tournée est prévue en novembre 2021, mais on attend pour l'annoncer. Tout cela commence à devenir dur (...) Tout ça fait mal. Ce côté brimé en permanence, l'art fliqué, c'est flippant. On a l'impression d'être en Chine » se désole l'artiste, dépité, dans les colonnes de Paris-Match où il en dévoile un peu plus sur son projet concocté, entre autres, avec Benjamin Biolay : « J'ai travaillé sur mon disque pendant le premier confinement, et je l'ai appelé pour lui proposer d'écrire des textes. Tout s'est fait assez vite. Il me fait dire des choses que je ne dis jamais ». L'alchimie entre les deux musiciens, tous deux fans de la pop anglaise des années 80, a été telle qu'ils envisageant même de faire un disque commun ! « Même s'il n'y a que deux chansons de lui sur mon disque, on a fait six morceaux au total. Et je sais déjà que les quatre restants seront sur mon prochain disque » prévient Calogero.

"Pour elle, j'étais seulement celui d'en bas"

Emmené par le single "La rumeur", l'album "Centre ville" renfermera la chanson "On fait comme si", ballade poignante écrite durant le premier confinement, aux prémices de la pandémie mondiale de Covid-19, dont les recettes ont été reversées à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. Sur les 12 titres, le public retrouvera également "Celui d'en bas", choisi comme deuxième extrait officiel. Dans ce morceau teinté de romantisme et de nostalgie sur fond de saxophone, Calogero se remémore à travers un texte signé Paul Ecole ("Les feux d'artifices", "1987") les souvenirs de son premier amour de jeunesse, lorsqu'il était un adolescent de 15 ans découvrant les émois amoureux.

Cette histoire gravée dans son esprit, qui s'achèvera dans les larmes d'une rupture, est retracée dans le très beau clip accompagnant aujourd'hui le morceau. Dans un appartement lumineux de Paris, alors qu'il joue la mélodie de "Celui d'en bas" sur un piano, Calogero voit défiler devant ses yeux les images de cette rencontre avec une jolie demoiselle qui « habite dans les jolis quartiers ». Tout y est : le flirt et les jeux de regard, le numéro qu'on griffonne sur une main, le coup de fil, le premier baiser lors d'une fête, le collier qu'on offre à sa bien-aimée... avant que la vie, hélas, nous apprenne notre première grande leçon : « J'ignorais que cet été là / Pour elle, j'étais seulement celui d'en bas ». Chacun s'y retrouvera !

Découvrez "Celui d'en bas", le nouveau clip de Calogero :