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On ne parle que de ça : Britney Spears vient de sortir son livre tant attendu, "The Woman In Me", ou "La femme en moi" pour la France. Et le public se l'arrache. Plus de neuf millions de précommandes auraient été enregistrées avant la parution de cette autobiographie explosive, tandis que le carton se confirme, comme l'annonce la principale intéressée. « C'est arrivé ! Mon livre est le mémoire de célébrité le plus vendu de l'histoire et ce n'est que le premier jour !!! Merci aux fans qui m'ont tellement soutenue !!! Je vous aime tous » écrit la chanteuse sur les réseaux sociaux, elle qui raconte ici sa vérité dans ces 285 pages qui affolent la planète people. Il faut dire que Britney Spears égratigne Justin Timberlake, dont elle est tombée enceinte et a été contrainte d'avorter, raconte l'enfer de sa tutelle et les violences psychologiques subies, relate de nombreuses anecdotes sur sa carrière comme sa rencontre lunaire avec Mariah Carey, et dénonce le sexisme des médias à son égard.

"Je ne l'aime pas du tout"

Le livre "The Woman In Me" est aussi pour Britney Spears l'occasion idéale de revenir sur les moments phares de sa carrière. Et de faire quelques révélations ! Son pire clip selon elle ? "Gimme More", paru en 2007. « Je ne dis pas que j'en suis fière. C'est de loin le pire que j'aie tourné de toute ma carrière. Je ne l'aime pas du tout, il est même franchement de mauvais goût » lâche la chanteuse, qui était alors au plus mal, en pleine « descente aux enfers » : « Il donne l'impression qu'on n'avait que trois mille dollars de budget. Même si c'était mauvais, n'empêche qu'il faisait le job ». Sortie en octobre 2007, juste avant la sortie de l'album "Blackout", la vidéo a été vivement critiquée puisque Britney Spears y danse sans grande conviction dans un strip club, pas aidée par une réalisation hasardeuse. Malgré tout, le clip compte aujourd'hui 323 millions de vues sur YouTube et "Gimme More" est devenu l'un de ses tubes emblématiques ! L'album "Blackout", sorti il y a 16 ans jour pour jour, est d'ailleurs très important pour la chanteuse, et les fans le considèrent comme son meilleur album. Et elle aussi !

"Je priais pour me casser une jambe"

« "Blackout" reste l'une des plus grandes fiertés de ma carrière. (...) "Blackout" a été l'un des albums les plus faciles et les plus satisfaisants que j'ai jamais fait » écrit Britney Spears, lucide sur sa situation d'alors : « Même si c'était une période très difficile à tous égards, artistiquement, c'était génial. Quelque chose dans ma tête a fait de moi une meilleure artiste... L'album était une sorte de cri de guerre. J'avais passé des années à être méticuleuse, à me décarcasser pour plaire à ma mère et à mon père, le moment était venu pour moi de dire merde à tout ça ». Par contre, quelques années auparavant, il y a une tournée que Britney Spears a très mal vécue : "The Onyx Hotel Tour", en 2004. Après sa rupture très médiatisée avec Justin Timberlake, l'interprète de "Everytime" traverse alors « une période difficile » : « La tournée a été franchement rude. Elle mettait trop l'accent sur le sexe. Justin m'avait trainée dans la boue publiquement. (...) C'était absolument horrible. (...) A vrai dire, j'ai détesté toute cette tournée idiote - à tel point que tous les soirs, je priais Dieu pour que je me casse un bras, une jambe, n'importe quoi ».

Si elle estime que "Me Against The Music" en duo avec Madonna est l'une de ses meilleures chansons, et qu'elle a adoré travailler sur l'album "Glory" (2016), qui lui a « redonné confiance », Britney Spears ne se dit pas fan de ses albums "Femme Fatale" (2011) et "Britney Jean" (2013). « J'ai fait une bonne chanson avec will.i.am - "Work Bitch". Mais il n'y avait pas grand-chose dont j'étais fière dans la musique, sans doute parce que je n'avais pas le coeur à ça » confie la popstar, qui était à ce moment-là « démoralisée au plus haut point » à cause de son père et de son emprise : « J'étais coincée. Je me sentais piégée. Il semblaient se réjouir de ma terreur ».