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Une icône qui reste éternelle. 42 ans se sont écoulés depuis la mort tragique de Bob Marley mais la star du reggae reste intemporelle. Pour preuve, l'artiste jamaïcain compte toujours 16 millions d'auditeurs mensuels sur Spotify et son mythique best-of "Legend", regroupant les tubes "Could You Be Loved", "One Love" ou "No Woman, No Cry", s'est encore écoulé à 67.000 exemplaires depuis le début de l'année en France. De plus, le public pourra découvrir le biopic "One Love" dans les salles de cinémas françaises dès le 14 février prochain, avec l'acteur Kingsley Ben-Adir dans le rôle-titre. « J'étais plus intéressé par son jeu d'acteur. De la même manière que j'ai travaillé pour "La méthode Williams", les deux jeunes actrices qui jouent Vénus et Serena n'avaient aucune capacité sportive. Il faut être de grands acteurs - et ensuite s'entraîner » a indiqué le réalisateur Reinaldo Marcus Green pour expliquer son choix.

Un titre spirituel

En parallèle, la mémoire de Bob Marley reste toujours vive et encore plus cette semaine avec l'arrivée d'un titre inédit sur les plateformes de streaming. Son nom ? "Selassie is the Chapel". Cette chanson a été initialement enregistrée en 1968, trois ans après la sortie de son premier album "The Wailing Wailers", mais n'était jamais parue officiellement. Le mal est désormais réparé à travers cette publication, via le label originel du chanteur JAD Records, ainsi qu'un 45-tours disponible à la vente en édition limitée à 2.000 exemplaires.



Le morceau "Selassie is the Chapel" a de quoi détonner. Immortalisé lors des débuts de la carrière du chanteur, le titre est bien loin de ses tubes reggae, en abordant une touche plus gospel et des paroles très spirituelles rendant hommage à Haïlé Sélassié Ier, dernier empereur d'Ethiopie de 1930 et 1974 et membre du mouvement rastafari, auquel Bob Marley faisait partie. « Haile Selassie is the Chapel / And the world should know / That man is the Angel / Our God, the King of Kings » y chante Bob Marley sur des paroles écrites par l'un de ses mentors, Mortimer Planno, qui a rencontré Haïlé Sélassié lors de sa visite en Jamaïque en 1966. Plus de 57 ans après, le public peut donc enfin découvrir ce versant plus confidentiel de sa musique. Une pépite !