Crédits photo : ABACA
La chanteuse islandaise publiera son dixième opus le 10 octobre. Initialement programmé le 26 septembre, il a été reporté pour, selon les dires de l'artiste, effectuer quelques ajustements : ajouter « du sang, du muscle, de l'oxygène » et une « dose de live ». En d'autres termes, l'artiste souhaite rendre "Biophilia" plus vivant avant qu'il ne paraisse. A l’occasion de cette sortie, Björk multiplie les interviews pour la presse internationale. Au magazine britannique "Mojo", la chanteuse s'est bien évidemment exprimée sur son nouvel opus, mais également sur des ennuis de santé survenus en 2008 lors de sa tournée mondiale présentant "Volta" (2007) : « Lorsque j'ai découvert que j'avais des nodules à la gorge, je ne savais pas si je pourrais encore chanter, du moins comme avant. Je ne voulais pas me faire opérer. J'ai donc vu de nombreux experts et j'ai suivis une méthode avec des exercices qui étirent progressivement les cordes vocales » a-t-elle déclaré.

Une peur que l'on comprend sans mal à l'écoute de sa voix puissante. L'Islandaise en a toujours fait un instrument à part entière dans ses chansons. Biophilia, dont nous avons fait la chronique la semaine dernière, ne déroge pas à la règle avec des variations très techniques. Plusieurs extraits ont déjà été dévoilés, et deux titres servent pour l'heure de single : "Crystalline" et "Moon". Chacun est accompagné d'un clip faisant référence à la lune et aux minéraux, deux éléments composants essentiels de "Biophilia".

Regardez le clip "Moon" de Björk :


Pour cet album, Björk a imaginé un projet interactif mêlant le son et l'image. Les deux sont intrinsèquement liés via des applications disponibles sur iTunes et destinées à tous les appareils de la marque Apple. « C'est aussi un projet éducatif conçu pour iPad et iPhone qui devrait faire comprendre facilement la musique à tous, et notamment aux enfants. Je me suis fondée sur les connexions entre la musique, la nature et la science. Des algorithmes ont été imaginés pour transcrire visuellement les sons que propulsent les éclairs, les cristaux ou l'ADN. Tout ce qui, dans la nature, fonctionne par vagues. Quand un son est produit, il provoque une oscillation. Plus il est fort, plus la courbe monte. D'une certaine façon, c'est de la physique. » a-t-elle déclaré à nos confrères de "L'Express".