Crédits photo : Montage Pure Charts
L'arrivée dans les bacs de "La vie de rêve" prouve une nouvelle fois que Bigflo & Oli fait partie des artistes les plus populaires du moment... mais aussi des plus occupés. Car les deux frères toulousains n'ont pas arrêté entre une tournée qui dure depuis un an et demi et deux albums consécutifs ("La vraie vie" écoulé à plus de 400.000 exemplaires, streams inclus, puis cette "Vie de rêve"). Une suractivité qui a pourtant amené le duo à se sentir totalement surmené. Dans les colonnes du Parisien, les auteurs de "Nous aussi 2" se sont confiés dans une longue interview sur cette période intense qui a mené l'aîné, Bigflo, au burn-out en début d'année 2018. « Il y a eu des moments absurdes, des moments où j'ai eu envie de m'enfuir. J'étais parfois vraiment dégoûté de louper une soirée entre potes, alors que je chantais au Zénith le soir-même » déclare-t-il avant d'ajouter : « Il y a un jour où j'ai pété les plombs, mes nerfs ont complètement lâché, j'ai eu envie de me foutre en l'air ».

"Elle a été d'une grande aide pour mon frère"

Pourtant, le rappeur a pu compter sur un soutien inattendu : celui de Diam's. Retirée de la musique depuis 2012, l'interprète de "DJ" a pourtant accepté de venir en aide à Bigflo, elle qui a connu une carrière musicale mouvementée et accentuée par plusieurs séjours en hôtel psychiatrique en 2007. « Je ne vous révélerai pas la teneur de ses propos mais elle a été d'une grande aide pour mon frère » raconte Oli, déclarant qu'il est à l'origine de ce coup de fil. Un appel aussi inattendu que généreux de la part de l'ancienne star du rap français, dont beaucoup attendent le retour. Sur le titre "La vie de rêve", qui donne son nom à l'album, les deux frères en disent un peu plus : « Diam's a répondu à mon mail, elle m'a dit : "Le plus dur c'est pas de réussir, c'est de rester soi-même" ».

Si ce burn-out a été causé par une intense période de travail, Florent et Olivio ont également été beaucoup critiqués par leurs "collègues". En effet, le duo revendique également un rap « accessible, familial, simple et un peu ringard », ce qui a pu rebuter notamment Orelsan, Lomepal ou Roméo Elvis, tous trois ayant refusé de travailler avec les toulousains car « ils ne se réclament pas de notre team ». Ils se confiaient d'ailleurs dans une interview à Pure Charts à ce sujet : « Au début, ça nous énervait un petit peu, on avait un peu du mal à le vivre. Et au final on s'est rendu compte que c'était une force de fou. Mine de rien, ça va être notre troisième album, ça fait quatre ans que ça marche bien pour nous. On est toujours là, on n'a pas suivi les effets de mode. Je pense qu'une partie de nos compères du rap ne comprend pas trop le délire BigFlo & Oli. Mais aujourd'hui ils respectent. Avant, ils trouvaient ça débiles ».