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Le mois dernier, Bastian Baker a dévoilé son deuxième opus, "Too Old to Die Young". Un album où des titres plus acoustiques rencontrent des morceaux rock, dans l'énergie. C'est le titre upbeat "79 Clinton Street" qui a été chargé d'en donner un premier aperçu. Assisté d'un clip tourné à New York, le single s'est hissé jusqu'en 14ème place des charts suisses mais n'a pas fait de vagues chez nous, expliquant l'accueil très timide qu'a reçu l'album chez nous. Entré aux portes du top 100, "Too Old to Die Young" n'a pour l'heure séduit qu'une poignée d'acheteurs en France, mais les Suisses se sont montrés plus enthousiastes puisque l'album est entré numéro un des ventes à sa sortie et trône cinq semaines plus tard en 14ème place.

Espérant donner un aperçu de l'autre facette de son disque, le nouveau coach de "The Voice Belgique" enchaîne cette semaine avec "Follow the Wind", deuxième single officiel qui évoque la difficulté, l'incertitude et les risques qu'impliquent une relation à distance. « Even if I've heard a thousand tales ruined by a sea where no ship sails, does the distance start to make you feel afraid? », s'interroge le chanteur sur ce titre midtempo où une guitare sèche et un beat discret constituent la majorité de l'arrangement. On est loin de l'énergie du premier single, et ce côté plus doux, plus vulnérable du chanteur pourrait permettre à l'album de prendre un peu de hauteur dans les charts - si tant est que les programmateurs radio français lui laissent une chance.

Découvrez le clip de "Follow the Wind" de Bastian Baker :

"On devra passer devant un juge !"

C'est à Lausanne que Bastian Baker est allé tourner le clip de "Follow the Wind". Accompagné de trois amis, il affiche sur les murs de la ville endormie les paroles de son titre. Un tournage qui a eu lieu sans autorisation de la municipalité et qui a donc valu au chanteur une petite mésaventure. « J’avais envie d’être plus original et osé qu'auparavant. Le but était que le lendemain matin les gens se réveillent avec les paroles un peu partout à Lausanne. Mais ce qui devait arriver arriva. Les policiers nous ont d’abord demandé ce qu’on faisait. On leur a expliqué qu’on tournait un clip et qu’on collait des affiches. Ils ont pris nos identités et on devra passer devant un juge. J’ignore encore la sentence qu’on va avoir... », a ainsi expliqué Bastian Baker au 20 Minutes suisse, révélant qu'il ne regrettait pas l'expérience.

« Je me dis qu’on ne peut pas être original et s’en sortir sans encombres à chaque fois. Le résultat du clip n’en est que plus authentique. Quand on colle les affiches, tu ressens le stress, la tension d’être arrêté. C’était intense comme tournage », conclut le chanteur.