samedi 18 décembre 2010 0:00

Babet en interview

C'est dans son univers que Babet nous a fait voyager le temps d'un entretien : son petit monde musical très imagé au sein duquel l'amour tient le rôle principal. On y retrouve plusieurs autres personnages comme le piano, "Le miroir" et le violon sans lesquels son second album "Piano monstre" ne serait peut-être jamais paru. Avec l'aide de ses complices de toujours, Babet orchestre une œuvre qu'elle aurait pu peindre plutôt que chanter si elle avait préféré mélanger les couleurs plutôt que d'inscrire les notes sur partition. Mais l'artiste a plus d'une corde... à son violon !
Ton deuxième album "Piano monstre" se démarque de ton premier opus "Drôle d’oiseau". On sent qu’en trois ans de temps, tu as acquis une certaine maturité artistique si je puis me permettre. (Jonathan Hamard, journaliste)
Babet : La différence, c’est que j'ai fait le premier album dans l’urgence. Je l’ai fait entre deux tournées de Dionysos. Je me suis enfermée en studio et j’ai tout joué en un mois. Tu imagines bien qu’en à peine un mois, sans avoir de recul, on ne peut pas faire des miracles. Pour "Piano monstre", j’ai eu le temps de me poser. J’ai travaillé un an et demi dessus. C’est là que réside la vraie différence.

Et pourquoi avoir enregistré ce disque dans l’urgence ?
J’avais besoin de savoir de quoi j’étais capable toute seule. Ça faisait quatorze ans que j’avais intégré le groupe Dionysos. La trentaine est arrivée et je me suis perdue. Je ne savais plus qui j’étais à force de tout donner au groupe. Je me suis demandée si je lui étais vraiment indispensable et s’il ne pouvait pas tourner sans moi. C’est vrai que je me suis toujours laissée porter par les garçons du groupe. Après la dernière tournée de Dionysos, à l’époque, j’ai ressenti ce besoin. J’ai trouvé un monteur dans l’urgence pour enregistrer ce premier disque le plus rapidement possible. Je suis partie de Montpellier afin de m’installer en studio pour travailler avec tous mes instruments et un ingénieur du son sans prendre le temps de choisir un producteur. C’est moi qui ai tout fait. Le matin, je commençais par les batteries, j’ajoutais les guitares après, et je terminais par ma voix. Au moment de chanter, j’étais donc crevée : j’avais une toute petite voix. C’est moi qui prenais mes pistes et qui les traitais. C’est aussi pour cette raison qu’il est plus acoustique. En même temps, ce disque est la photographie de la personne que j’étais à ce moment là. J’ai appris énormément de choses sur moi. "Drôle d'oiseau" est en quelque sorte l'assemblage de plusieurs maquettes de luxe qui ont coûté juste un peu plus cher que des maquettes normales. Quelques temps après, je suis passée chez Polydor, et j’ai pris plus de temps parce que je m’étais prouvée suffisamment de choses.

Tu parles de Dionysos. Ta continues ta collaboration avec le groupe ?
Oui, on était ensemble il y a encore deux jours.

« Je suis autodidacte. Je n’ai jamais pris de cours pour apprendre à jouer. »
Parce que sur leur dernier disque "La mécanique du cœur", tu n’apparais que sur le titre "Cunnilingus mon amour".
Oui, j’étais déjà prise sur ma tournée de "Drôle d’oiseau". Du coup, je n’ai pas pu participer au disque. Je n’ai eu le temps de chanter que sur un titre. Entre ma tournée et leur empressement à vouloir sortir un disque après notre tournée précédente, on n’a pas pu réellement se retrouver. Par contre, pour les concerts qui ont suivi "La mécanique du cœur", j’étais là. C’était bizarre pour moi parce qu’en écoutant l’album, j’ai reconnu des arrangements de violon qui ne sont pas les miens. Pour les jouer sur scène, j’ai dû faire un vrai travail de musicien en me demandant comment j’allais jouer ces parties de violon. C’était un travail novateur pour moi car je suis autodidacte. Je n’ai jamais pris de cours pour apprendre à jouer. Je n’ai pas non plus l’habitude de jouer des titres qui ne sont pas les miens.

« J'ai toujours créé ma musique par moi-même. »
Ils sont plutôt rares les artistes comme toi qui composent tout ce qu’ils jouent
C’est lié à la façon dont tu rentres dans le monde de la musique. Pour ma part, j’ai commencé le violon à l’âge de cinq ans. A la maison, il y avait un piano sur lequel mes sœurs jouaient beaucoup. Ma maman est allemande. Tu sais, dans la culture allemande, on apprend aux enfants à faire les choses par eux-mêmes. Par conséquent, j'ai toujours créé ma musique par moi-même. Étant adolescente, j'ai continué dans la musique en passant par la guitare : j’ai tout de suite composé mes chansons. Je ne me suis jamais posée de questions à ce niveau car, pour moi, c’était naturel de le faire.

Tu parles de piano. C’est de cet instrument qu’est né ton nouvel album "Piano monstre". Comment en-es tu arrivé à faire un tel disque toi qui est violoniste ?
Comme d’habitude, j’ai commencé à composer à la guitare. En jouant, je me rendais compte que j’allais refaire la même chose que pour mon premier album. C’était ce que je ne voulais surtout pas. Je me suis donc tournée vers d’autres instruments. Je suis passée par le ukulélé, la mandoline… j’ai essayé plein d’instruments différents. Avec le ukulélé, mes chansons étaient vraiment nulles : je ne dois pas avoir la sensibilité pour en jouer. En ce qui concerne la mandoline, le résultat n’était guère mieux : les chansons étaient vraiment tristes, mélancoliques. D’ailleurs, il n’en reste qu’une, c’est "Leïka". Le problème, c’est que j’étais très heureuse dans ma vie. Je n’avais pas de raison de faire de chansons tristes. Après ces premiers essais, j’ai appelé mon manager pour prendre de ses nouvelles comme je le fais régulièrement. Elle n’avait pas du tout le moral. Je lui ai dit que j’allais nous écrire une chanson pour toutes les deux. Je pensais que ça nous ferait du bien. Je me suis souvenue que j’avais un vieux clavier. En le sortant du fond de son placard, je pensais écrire une chanson pour nous et pas un morceau pour le disque.

« C’est ce monstre que j’avais à l’intérieur qui cherchait juste une voie pour s’exprimer. »
J’ai commencé à deux doigts puisque ça faisait longtemps que je n’en avais pas joué. C’est de là qu’est née la chanson "Je pense à nous". Cette chanson avait vraiment un truc. Ce piano m’a aidée parce qu’il m’a permis de sortir ce que je voulais dès le premier coup. Je me suis alors convaincue de poursuivre avec ce vieux clavier des années quatre vingt aux sons horribles. Ensuite, mes doigts se sont déliées et ça m’a permis d’aller vers plein d’horizons différents, de jouer plein de choses originales que je n’aurais pas pu sortir avec la guitare. Le titre "Piano monstre" est arrivé et je me suis dit que sans ce piano pourri, je n’aurais jamais fait ce que j’ai réussi à composer. C’est pour ça que j’ai appelé cet album "Piano monstre". C’est ce monstre que j’avais à l’intérieur qui cherchait juste une voie pour s’exprimer. Et c’est ce piano qui m’a aidé à l’extérioriser.

Visionnez le clip "Je pense à nous" :


A la différence de ton premier disque, tu es n'es plus seule puisque tu es accompagnée par plusieurs membres du groupe Dionysos. C’est eux qui t’ont proposée leur soutien, ou c’est toi qui est allée les chercher ? C’était indispensable pour toi de travailler avec des personnes que tu connaissais déjà ?
Oui, c’est moi qui leur ai demandé. Mais si je leur ai demandé, c’est parce que je cherchais un pianiste. J’ai rencontré Sylvain qui fait parti du groupe maintenant. C’est un bon pianiste. Il a un bon jeu très dentelé avec plein de notes. Je me suis dit que je devais le contrecarrer avec un batteur qui a un jeu simple et direct. Et le seul que je connaisse qui sache faire ça, c’est Rico du groupe Dionysos. Il est lui aussi autodidacte et il n’en met pas partout : il fait des rimes droites et très simples. Je leur ai demandé de jouer ensemble pour voir s’ils s’accordaient et l’alchimie s’est produite. Et puis, en ce qui concerne Stefan, c’est juste qu’il m’avait fait part de son envie de partir en tournée avec moi. Au niveau de la tournée, c’était super de l’avoir avec moi parce qu’il sait jouer de pas mal d’instruments. Je lui ai donc proposé de faire les basses sur le disque. A la base, je ne souhaitais pas spécialement travailler avec l’équipe de Dionysos, c’est simplement que je connaissais ces personnes là pour ce que je voulais.



On retrouve d’autres collaborateurs qui ne font pas partie de Dionysos. Il y a Arthur H, qui avait aussi travaillé sur "La mécanique du cœur" (Dionysos). C’est là que vous vous êtes rencontrés ?
On s’est rencontré sur scène mais on ne s’est pas plus parlé que ça.

C’est assez intéressant que vous vous soyez rencontrés comme ça et de vous retrouver deux ans après.
En fait, le premier duo que j’ai enregistré, c’est celui avec Hugh Coltman. C’est qui est bien, c’est que tous les deux, on partait de rien. On n’avait jamais bossé avec une autre personne. Là, on s’était donné rendez-vous dans un studio où on s’est enfermé pendant quatre jours, lui avec sa guitare, moi avec mon violon. Cette rencontre a donné le titre qui figure sur l’album : "Les amouratiques". L’expérience m’a étonnée, Polydor aussi. J’ai trouvé ça tellement génial, même d'écrire les textes à deux comme on l’avait fait. Chez Polydor, on m’a proposée de réitérer l’expérience avec Arthur H. On m’a dit que si l’on ne faisait pas du tout la même musique, on pouvait se retrouver dans l’imaginaire. Comme avec Hugh Coltman, on s’est enfermé dans une pièce avec juste un piano. Dans la journée, la chanson était écrite et le lendemain, on l'enregistrait. Je n’ai rajouté que seulement quelques notes au violon. Pour le coup, ça me faisait deux duos alors que je n’imaginais même pas en faire un pour l’album.

« J’étais tellement ouverte, prête à tenter plein de choses. »
Oui. Au final, on a quand même cinq duos sur cet album.
J’étais tellement ouverte, prête à tenter plein de choses. A chaque fois que je demandais à quelqu’un s’il voulait participer à mon album, j’ai eu une réponse positive. Pour Édouard Baer, j’avais lu une interview qu’il avait donné sur Internet où il parlait de l’autre comme d'un miroir. J’ai trouvé l’idée assez chouette. Elle m’a inspirée un titre qui sonnait complètement différent de ce que j’avais pu faire jusqu’à présent. Au moment d’écrire le texte, j’ai parlé de la fille qui parle à son miroir. Le miroir s’est personnifié et je lui donnais des traits de caractère humain. Plus j’avançais dans l’écriture, plus il me paraissait décalé. Je trouvais qu’il était proche de l’univers décalé Édouard Baer. Je me suis alors dit qu’il fallait qu’on chante ce titre ensemble. Édouard, j’ai pu l’appeler parce que je l’avais rencontré sept ans auparavant sur un plateau de télévision. Ayant gardé son numéro de téléphone, j’ai pris l’initiative de le contacter en lui expliquant que j’avais écrit une chanson en pensant à lui. Je lui ai envoyé en lui proposant de la chanter avec moi. Le lendemain, on s’est recontacté : il a tout de suite accepté de venir l’enregistrer en studio avec moi. Voilà un troisième duo qui s’est encore une fois concrétisé très rapidement et très facilement.

Il reste celui avec Andy Maistre, "Mexico"…
Pour celui-ci, c’était normal puisqu’Andy est mon ex mari et qu’il a énormément participé à cet album. Il a suivi toute la composition. Ce disque est pour lui. Je parle de lui sur tous les titres.

C’est justement un disque qui parle beaucoup d’amour et des relations hommes/femmes. Le titre "Les amouratiques", ainsi que son clip, illustrent mon propos. A ce sujet, je voulais revenir à ton imaginaire que tu évoquais en parlant de ta rencontre avec Arthur H. Cet imaginaire est mis en avant dans tes clips. Sont-ils pour toi aussi importants que tes mots et ta musique ?
Oui, bien sûr. Je vois la musique autant que je l’écoute. C’est un tout. Je crois que lorsque je compose une chanson, je pars de l’idée de raconter une histoire. Il y a des cadres spatiaux temporelles.

Je dois choisir les instruments pour distribuer les rôles. Pour ce disque, c’est le piano qui joue le premier rôle. Quand je vais avoir besoin de mélancolie, je vais appeler généralement les cordes. Et quand je mixe le tout, c’est pour moi comme un tableau. C'est-à-dire que mon piano doit plutôt être dans les rouges ou les bleus parce que c’est la nuit ou l'amour… et que ce sont ces couleurs qui caractérisent l’amour dans mon esprit. Tout est comme ça : très imagé. Quand j’entre en studio, je ne parle pas technique mais j’utilise des images. C’est peut-être aussi parce que j’ai fait de la peinture avant de rencontrer Mathias de Dionysos. L’imaginaire et la poésie sont là parce que j’ai une tendance à appréhender le réel par l’imaginaire. Je suis comme dans une bulle, dans mon petit monde.

« J’ai une tendance à appréhender le réel par l’imaginaire. »
Les clips sont donc des créations qui te sont propres ?
Pas forcément. C’est aussi parce que parfois, les idées transpirent de mes textes et de ma musique. Pour "Les amouratiques", Andy est co-réalisateur. Il me connait bien puisqu'on a vécu seize ans ensemble. Il sait très bien ce que j’aime : mes imageries, les ambiances, les couleurs… Du coup, il me propose des choses qui me ressemblent parce qu’il me connait. Si tu veux, un réalisateur est dans la séduction avec l’artiste. Il doit aussi plaire à l’artiste avec son projet.

Tu n’as pas peur d’étouffer ton œuvre en créant toujours avec les mêmes personnes, en faisant appel à des amis qui te connaissent bien et qui te proposent systématiquement ce que tu aimes ?
C’est vrai, mais les clips sont souvent faits dans l’urgence. Je n’avais qu’un mois pour faire un clip alors que j’étais en tournée. J’ai donc effectivement choisi la facilité en demandant à des gens qui me connaissaient et qui feraient assurément quelque chose qui me correspond. Pour s’ouvrir, il faut prendre son temps sinon tu risques de produire quelque chose qui ne te correspond pas. Pour ce clip là, la maison de disques m’a donnée un impératif. Étant donné que je ne pouvais pas m’en occuper, j’ai délégué à Andy. Je l’ai tourné entre deux concerts pendant deux jours.

« Tu dois t’entourer des gens de confiance parce que quand tout est lancé, tu es obligé de déléguer. »
…dans la Drôme.
… alors que la veille j’étais en concert à Tourcoin. Je suis descendue dans la Drôme, pour refaire des valises à Montpellier, repartir à Strasbourg. Là, je suis encore à Paris. Je ne suis pas rentrée chez moi depuis bientôt deux semaines. Une fois que la tournée a débuté, tu n’as plus le temps de réfléchir. Au moment de la création du disque, là tu as le temps de te poser, mais surtout de penser à ce que tu vas proposer l’année suivante une fois que ton disque va sortir. C’est aussi à ce moment que tu dois t’entourer des gens de confiance parce que quand tout est lancé, tu es obligé de déléguer car tu ne peux pas tout faire. C’est là que ton travail et ton réseau réalisé l’année d’avant est essentiel. C’est ce qui s’est passé pour le clip "Les amouratiques". Mais ça ne veut pas dire pour autant que je dis oui à tout. On m’a proposée un premier montage pour "Les amouratiques" qui ne me plaisait du tout. J’ai demandé qu’on le refasse.

D’ailleurs, il est assez original ce clip. Ce sont deux scientifiques qui cherchent une espèce de potion magique de l’amour. C’est la conception de l’amour que tu pourrais avoir aujourd’hui ?
Dans ce clip, ce sont deux savants fous qui cherchent la potion pour trouver l’amour mais elle n’existe pas. Ils tentent plusieurs formules mais aucune ne fonctionne. Ils font n’importe quoi. Avec Andy, on a vécu ensemble pendant seize ans et un beau jour, on s’est rendu compte qu’on ne devait plus vivre ensemble bien qu’on soit encore de très bons amis.

Et tu publies tout de même ce disque d’amour avec lui ?
Non, ce qui s’est passé, c’est que j’étais encore amoureuse de lui quand j’ai écrit ce disque. Je l’ai fait il y a deux ans. Mais il a fallu le temps de l’enregistrer et de le sortir. Il est sorti le 27 septembre alors qu’on s’est séparé au mois d’août.

Pourrait-on dire que c’est un disque qui sort dans la douleur au vu de ce contexte là ?
J’avoue qu’au début, je pensais que je n’arriverais jamais à chanter les chansons, "Je pense à nous" en tête de liste. La maison de disques aussi a eu peur quand je leur ai annoncé qu’avec Andy c’était fini. Mais comme c’était une bonne idée qu’on se sépare pour conserver de bonnes relations et ne pas tout détruire, j’ai eu la larme à l’œil au début de la promotion. Désormais, je parle d’un autre amour quand je chante ces chansons. C’est peut-être plus un amour idéal auquel je fais référence.

Regardez le clip "Les amouratiques" :


« Si tu veux travailler librement sur tes disques, tu es obligé de travailler main dans la main avec ceux qui le vendent. »
A plusieurs reprises tu m’as parlé de ta maison de disques avec des aspects plutôt négatifs. Ce ne sont pas des contraintes trop lourdes pour toi ces impératifs du label ?
Si, mais ça fait partie du métier. Si tu veux travailler librement sur tes disques, tu es obligé de travailler main dans la main avec ceux qui le vendent. Ce n’est pas du tout le même métier. Moi, je fais des chansons, eux les vendent. Comme nous n’avons pas les mêmes objectifs, on peut parfois entrer en conflit. Mais dans ce cas, il faut savoir mettre un peu d’eau dans son vin, autant moi que eux. C’est un juste milieu. Quand on me demande des choses trop dans l’urgence, je leur explique que ce n’est pas possible car je vais proposer quelque chose de mauvais et qui ne me plait pas. Tout ça n’est possible que si tu as un bon dialogue avec ta maison de disques.

Il ne faut pas avoir le discours anti-Major. On n’a pas la même vision des choses tout simplement. Par exemple, il y a une metteur en scène qui s’appelle Irina Brook qui a vu le clip "Je pense à nous" et qui est venue ensuite me voir lors de plusieurs concerts. Elle m’a tout de suite voulue pour incarner son personnage de Wendy dans "Peter Pan". Après quatre jours de casting avec d’autres acteurs, elle a confirmé son vœu. Je lui ai tout de suite indiquée que ce projet, même s’il m’intéressait, pourrait poser problème car je suis actuellement en tournée. A ce moment là, j’ai pris mon téléphone pour expliquer la situation à la maison de disques. Il a fallu présenter ce projet comme quelque chose de bénéfique pour l’album et ma carrière. Tout ça, il a fallu l’expliquer à ceux qui travaillent sur mon projet tous les jours sans qu'ils s'imaginent que je les lâche.

Tu vas donc y participer si je comprends bien. Peux-tu nous en dire davantage sur ce spectacle ?
C’est du théâtre musical. Il va y avoir de la chanson, un peu de danse... Ce n’est pas une comédie musicale, mais plutôt un théâtre moderne.

Irina Brook te donnera t-elle la possibilité d’apporter ta touche personnelle à la musique de cette pièce ?
Oui, je vais lui demander si c’est possible parce que la personne qui s’occupe de la musique a l’air anglaise. Autant pour moi que pour le public, je pense que ce serait mieux que je chante en français. Donc on va voir, c’est encore à débattre.

Je te souhaite donc une bonne continuation Babet, et te remercie de m’avoir accordé cet entretien
Merci à toi d’être venu. A bientôt.

Retrouvez toutes ces informations sur le site officiel de Babet.
Écoutez et/ou téléchargez l'album "Piano monstre" en cliquant sur ce lien.
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Regardez le webisode "Mexico" (en duo avec Andy Maistre) :

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