L’été 2008 a été marqué par le tube "Rayon de soleil" de William Baldé. Top Singles 1, il reste encore aujourd’hui un titre populaire qui a propulsé l’artiste sur les devants de la scène, et plus particulièrement sur celle de Christophe Maé puisqu’il a chanté lors des premières parties de plus de cinquante de ses concerts en 2007 et 2008, et ce devant plus de 400 000 personnes au total. Ce premier tremplin s'accompagnait d'un premier album original et surprenant intitulé "En corps étranger", qui s'est écoulé à 150 000 exemplaires (Top Albums 3).

Depuis, William Baldé a souhaité poursuivre l’aventure avec un deuxième opus intitulé "On s’était dit", initialement prévu pour le printemps, puis repoussé à septembre, et enfin maintenu pour une commercialisation le 25 octobre selon nos dernières informations. Cette parution prochaine est devancée par deux extraits passés inaperçus alors que le label Warner en aurait bien fait les tubes de cet été. Après "Elle rêve" paru au printemps dernier, c’est au tour de "J’ai pas mes papiers" de bénéficier d'une vidéo servant à sa promotion. Charts in France vous propose de la découvrir aujourd'hui en avant-première.

Découvrez le nouveau clip de William Baldé, "J’ai pas mes papiers" :


Mohamed Guy William Baldé aka William Baldé vient de Guinée. Il est né à Kindia, et a été élevé par sa mère médecin à Conakry, la capitale guinéenne. Il partira vivre peu de temps après à Dakar avec son père tailleur et styliste, d’origine peule et touarègue. Le père de William s'exila au Sénégal, quittant la Guinée où régnait à l’époque le régime autoritaire et paranoïaque d’Ahmed Sékou Touré qui arracha à la France l’indépendance de son pays en 1958. William passera alors toute son adolescence à Dakar. Une enfance tumultueuse qui l’a beaucoup fait voyager et qui influence aujourd’hui ses compositions très hétéroclites : «J’aime le rock, la pop, le ska, le reggae, la musique afro. Mais en France on ne peut pas faire un album qui s’inspire de trop de musique, les gens n’aiment pas ça ! Il y a toujours ce soucis : vouloir cataloguer un artiste. Les anglo-saxons par exemple, cela ne leur pose aucun problème, le problème c’est qu’en France tu dois te justifier de tes influences et on te demande de te définir comme un artiste de tel ou tel genre. Donc je fais plaisir à mon public et je leur offre un album reggae, même si il y a toujours une petite touche pop dans tous les titres» déclare-t-il récemment lors d'une interview donnée à Charts in France, et disponible dans son intégralité en cliquant sur ce lien.