Crédits photo : TMC / Bestimage
Vincent Niclo mène sa carrière comme il l'entend. En parallèle de la sortie de son nouvel album "Opéra celte", le ténor poursuit sa tournée des églises. Une série de concerts d'un genre nouveau que l'artiste de 48 ans se plaît beaucoup à faire, notamment dans des petites villes où il n'y pas de salles de spectacle. « Il y a des gens qui n'ont pas envie de faire 100 kilomètres pour aller dans une salle de spectacles, du coup ils ne vont pas voir de spectacles. D'aller vers eux, c'est la mission de cette tournée. Il y a une partie du public qui se dit "Oh, Niclo je ferais pas 100 kilomètres pour aller le voir, mais comme il passe à côté, je suis curieux j'y vais" » reconnaît Vincent Niclo au micro de Purecharts, qui se sent investi d'une mission : « Les prêtres nous disent : "Pour nous c'est tout bénef', non seulement on fait vivre l'église, le village, et on fait venir des gens qui ne seraient peut-être jamais venus dans nos lieux" ».



Ainsi, Vincent Niclo jouit toujours d'une grande popularité et présentera ce samedi 26 mars sur France 2 la soirée du Sidaction avec Julie Vignali, sur le thème "Les 50 ans du disco". Et ce, même s'il n'est pas souvent invité dans d'autres grandes émissions ou des cérémonies comme les Victoires de la Musique. Une absence dont l'interprète de "Amazing Grace" s'est désolé ce jeudi dans l'émission "Buzz TV" du Figaro. « Il y a une certaine presse qui ne parle pas de moi. Il y a des émissions dans lesquelles on ne veut pas me recevoir » explique le chanteur, évoquant notamment "C à vous" (France 5) : « Apparemment, je ne rentre pas dans leur ligne éditoriale. Vous leur demanderez. Mon attaché de presse ici présent pourra vous le dire ».

"Je n'ai pas la carte"

« Il y a des émissions où je suis le bienvenu. Chez Cyril Hanouna, il n'y a pas de problème » continue-t-il. Lui qui avoue être « cash » dans ses réponses précise également qu'on ne lui déroule pas le tapis rouge dans "Taratata" (France 2) ou "Quotidien" (TMC) : « Je n'ai pas la carte. Je pense que leur réponse c'est que je suis trop populaire. Moi j'adore, populaire c'est chanter pour les gens. Si c'est ça, je revendique d'être populaire. Je ne suis peut-être pas assez bobo. Je ne sais pas, il faudrait leur demander ». Pour autant, Vincent Niclo « ne leur en [veut] pas » : « Ils ne sont pas obligés de m'inviter. Je leur plais pas. Peut-être que c'est ma musique ou ce que je fais qui ne leur plaît pas. Mais je le dis, parce que ça suffit ».

« On ne peut pas être invité partout ! On ne peut être dans le menu en entrée, au plat et au dessert » reconnaît néanmoins l'artiste, qui a un regret : l'absence de Patrick Sébastien sur les chaînes de télévision, qui l'invitait souvent : « C'était quelqu'un qui mélangeait toutes les générations et les styles. Il faisait même revivre des artistes qu'on voyait pas beaucoup à la télé ». S'il est déçu qu'il y ait aujourd'hui « de moins en moins d'espaces pour chanter » à la télévision, Vincent Niclo ne désespère pas d'être un jour invité : « Le temps passe, les animateurs aussi... ».