Crédits photo : TF1
Samedi soir, "The Voice" était de retour sur l'antenne de TF1 pour le lancement de sa saison 10 avec Vianney, Florent Pagny, Amel Bent et Marc Lavoine dans les fauteuils de coachs. Et le petit nouveau de la bande, qui se définit lui-même comme « cash », a rapidement trouvé ses marques, n'hésitant pas à faire face à ses camarades pour donner son point de vue parfois bien tranché sur les candidats. La venue de Giada, une chanteuse, coach sportive et barmaid venue d'Italie, a notamment suscité une discussion très nourrie entre Vianney et Amel Bent. En choisissant d'interpréter avec force et puissance "Il Mio Rifugio" de Richard Cocciante, la candidate de 33 ans avait tout misé sur la démonstration vocale. Si Florent Pagny a été subjugué par sa maitrise, Vianney ne s'est pas montré particulièrement sensible à cette performance. « Je trouve que tu as tout. Personnellement, je trouve que le choix de la chanson, c'est à la fois le meilleur car tu as pu nous montrer l'étendue de ta voix et à la fois pas du tout un bon choix car tu chantes trop bien (...) Je trouverais chouette de te faire déchanter car quand c'est trop chirurgical comme ce que tu proposes, quand c'est trop beau, trop propre, ça peut rapidement être kitsch et sans saveur alors qu'il y a tout pour être très goûtu » a noté le musicien, face à une Amel Bent agacée d'entendre le terme "déchanter" qui avait déjà été à l'origine d'un gros clash avec Pascal Obispo l'an dernier.

Regardez l'audition à l'aveugle de Giada :

"On ne peut pas demander aux gens de déchanter"

En interview pour Télé Loisirs, Giada avoue ne pas avoir saisi les reproches de Vianney. « Honnêtement ? Je n'ai rien compris à ce qu'il m'a dit (rires). Après, entendre l'avis d'autres artistes m'a fait du bien. Je peux comprendre que Vianney trouve cette chanson, cette audition kitsch. Ce n'est pas son univers. Il chante des choses différentes et il est jeune. Après, ils ont tellement eu des retours gentils à mon égard, que tout ce qui a pu être dit ce soir-là m'a fait plaisir » a tempéré la candidate, qui poursuivra finalement l'aventure dans l'équipe de Florent Pagny.

Après avoir entendu à nouveau Vianney tenir des propos similaires lors du passage d'un autre talent, Amel Bent a vu rouge. « Je ne peux plus t'entendre dire déchanter, il ne faut plus utiliser ce mot. Nuancer peut-être... Dans un concours de voix, on ne peut pas demander aux gens de déchanter » a-t-elle tenté de lui faire comprendre pendant une pause, dressant des parallèles avec son propre parcours. « Je n'aime pas le côté péjoratif que l'on colle souvent aux grandes voix ou chanteuses à voix, en disant qu'elles gueulent. On l'accepte chez les hommes mais pas chez les femmes » s'étonne-t-elle dans les colonnes de Télé 7 Jours. C'est finalement Florent Pagny qui a sonné la fin des hostilités sur le plateau de "The Voice" : « Vous êtes encore sur déchanter, ça ne va pas non ? Ça fait dix minutes ».

"C'est une histoire d'émotion"

N'en démordant pas, Vianney défend son point de vue au micro de Télé Loisirs où il revient sur l'audition de Giada. « Elle est exceptionnelle cette fille. Je l'ai revue chanter, elle est incroyable... mais Giada pour le coup, vraiment, ça ne me touche pas. C'est trop impeccable. Je ne peux qu'être admiratif de son travail mais si elle ne me livre pas un truc plus en douceur, en subtilité à un moment donné, moi ça me casse la tête » renchérit le chanteur, qui comprend que son avis ne puisse pas faire l'unanimité : « Je suis entier, je n'arrive pas à calculer ce que je ressens. (...) Ça serait triste s'il n'y avait pas de diversité sur ce plateau, s'il n'y avait que des Amel bouleversées par ce genre de prestations. Je suis aussi content de dire que, comme moi, il y a des gens qui, malgré mon admiration pour son travail et son talent, ne sont pas touchés. C'est la musique, c'est une histoire d'émotion ». Malgré ce différend, tout va bien entre Vianney et Amel Bent : pendant la diffusion de l'émission, la chanteuse a partagé sur Instagram les SMS moqueurs qu'elle a reçus de la part de son collègue. Preuve que l'histoire est déjà oubliée !