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Véronique Sanson effectue actuellement son grand retour. La chanteuse de "Vancouver", "Amoureuse" et "Chanson sur ma drôle de vie" sera notamment en concert sur la scène de l'Olympia du 3 au 13 février prochains, avant une grande tournée dans toute la France. Omniprésente dans les médias, alors qu'elle planche sur un nouvel album avec Zaz et Thomas Dutronc, l'artiste de 65 ans a accepté de se confier sur les hommes de sa vie, les attentats contre "Charlie Hedbo", son mariage avec Pierre Palmade ou encore sa descente aux enfers. Dans Paris Match, Véronique Sanson a évoqué sa bataille contre l'alcoolisme, qui l'a tant fait souffrir. « Ça a été un combat très long, une acceptation très lente » a-t-elle lâché, avec humilité. « L'alcool fait disparaître la tristesse, le désespoir, le doute. D'où son danger » a ensuite mis en garde la chanteuse.

"Quand on est alcoolique, c'est pour la vie"

Si aujourd'hui tout va bien et que ses démons sont derrière elle, Véronique Sanson s'est montrée lucide sur ce combat, jamais acquis : « Je sais que je peux retomber demain, je vivrai toute ma vie avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. On vit au jour le jour. Un jour à la fois ». Avec pour crédo "Carpe Diem", l'interprète de "Besoin de personne" a témoigné de sa détermination, même si tout n'est pas si facile : « On n'est jamais à l'abri. Je n'ai pas gagné. Quand on est alcoolique, c'est pour la vie ». Durant cette période noire, Véronique Sanson a également succombé à l'appel d'autres drogues : « La coke, j'en ai pris, mais ce n'était pas ma drogue de choix, ça me faisait mal au nez. Ma drogue de choix, c'était les bons vins ».