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lundi 31 juillet 2023 15:59

Tubes en cascade, décor XXL... Le sacre de The Weeknd au Stade de France !

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
The Weeknd a créé l'événement avec ses deux concerts au Stade de France, samedi et dimanche. Grâce à un show étincelant et rempli de tubes (même si certains étaient expédiés), le chanteur canadien a prouvé qu'il est désormais au sommet du monde et de la pop. Purecharts y était, on vous raconte !
Crédits photo : Abaca
C'est le problème avec les concerts en stade : le beau temps n'est pas toujours au rendez-vous. Et The Weeknd a failli en faire les frais. Heureusement, cela s'est limité à une averse au moment de l'ouverture des portes et quelques gouttes durant la première partie assurée par son producteur Mike Dean. Car dans la foule, la température était plutôt caniculaire. Rendez-vous compte : trois ans que les fans attendaient ça ! Une tournée prévue dans les salles, repoussée à de nombreuses reprises puis annulée et recalée dans les stades. Ce n'est donc pas quelques gouttes qui allaient venir gâcher une fête. 20h50 pétantes, une vingtaine de danseuses encapuchonnées débarquent sur scène avec une démarche aux allures de secte. Gilet de pêcheur beige et masque argenté recouvrant son visage (hommage au rappeur MF Doom ou au film "Gladiator" ?), qu'il n'enlèvera qu'au bout d'une heure, The Weeknd fait une entrée très simple en débarquant depuis le fond de son décor métallique représentant une ville en ruine.

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En quelques minutes, The Weeknd enflamme le stade


Autant évacuer le point noir tout de suite : la scénographie de cette tournée a beau être somptueuse, elle fait plus office de toile de fond qu'autre chose. Idem pour l'androïde géant en milieu d'avancée et la lune gonflable en fond de stade. Quant aux bracelets lumineux donnés aux spectateurs, ils n'ont pas grand intérêt et n'apportent véritablement rien, comparé à l'utilisation qu'en fait Coldplay lors de ses shows. Des problèmes vites balayés lorsque le chanteur balance d'emblée ses deux derniers tubes que sont "Take My Breath" et "Sacrifice". En à peine cinq minutes, le public est en transe, et le constat est déjà clair : The Weeknd a déjà mis le Stade de France dans sa poche. Quel chemin parcouru par le chanteur de R&B brumeux, samplant Beach House et Siouxsie & The Banshees à ses débuts, et devenu aujourd'hui la plus grosse popstar de sa génération, multipliant les tubes avec une facilité déconcertante !

Et des tubes, il y en a à foison durant ce concert de deux heures, construit comme un medley géant quasi sans interruption. On pense notamment au moment où il mêle le récent "How Do I Make You Love Me?" (un non-single qui met le feu au stade) à l'un de ses premiers gros hits "Can't Feel My Face". De quoi lancer une session nostalgie lorsqu'il enchaîne "The Hills" (et ses effets pyrotechniques... moins impressionnants que chez Rammstein !), "Often" ou "Kiss Land". Un passage plus rap, pas forcément le plus réussi du concert et qui aura un peu fait retomber l'ambiance. Malgré ça, Abel Tesfaye ne s'économise pas. Passant la plupart de son temps sur l'avancée (dommage pour les fans du premier rang !), il apparaît dans une forme physique et surtout vocale impressionnante. Surtout lorsqu'il multiplie les high notes et les vibes (des « Paris je t'aime » en français répétés jusqu'à l'overdose) !



Quelques tubes un peu expédiés


Le rythme reprend doucement avec le morceau-titre "After Hours" (là encore repris en choeur alors qu'il n'est pas sorti en single), "Out of Time", où il chante avec des fans à la barrière et surtout le génial "I Feel It Coming" qui fait vibrer tout le stade. Mais ce mythique duo avec les Daft Punk symbolise l'autre gros point noir de la soirée : en privilégiant un concert aux allures de medley géant, The Weeknd a tendance à expédier certains de ses plus gros hits. Ce sera notamment le cas plus tard avec "Save Your Tears" et "In Your Eyes", limités à un couplet et un long refrain. Sacrilège !

Après un petit ralentissement ("Call Out My Name", sa reprise de France Gall en français), c'est à 22h25 que les choses prennent une autre tournure. De mémoire de journaliste, jamais le Stade de France n'a autant implosé que durant les premières notes de "Blinding Lights". 3 minutes 30 passées comme un éclair qui prouvent une nouvelle fois que The Weeknd n'a plus de concurrence. Il la survole aisément grâce à cette chanson, devenue l'un des plus gros succès musicaux de tous les temps. Honnêtement, le concert aurait pu s'arrêter là et aurait été parfait. Mais Abel décide de régaler Paris avec un rappel délicieux : outre les récents "Creepin" et "Popular", c'est donc avec "In Your Eyes" et l'énorme "Moth to a Flame", sa collaboration explosive avec Swedish House Mafia, qu'il enflamme une dernière fois le Stade de France. « Paris, je m'appelle The Weeknd and I motherfuckin' love you » hurle-t-il, avant de disparaître sous sa scène métallique, laissant 80.000 spectateurs sans voix.



C'est dans cet état d'admiration que nous sortons ainsi du Stade de France. Si nous y allions à reculons au vu des retours mitigés de la tournée américaine, force est de constater que The Weeknd a proposé l'un des meilleurs concerts de l'été. Passées les quelques déceptions d'ordres scéniques et musicales, la superstar a proposé un show de très haute volée et (presque) sans temps mort, prouvant, s'il en est encore besoin, qu'il est l'un des plus gros hitmakers de son époque. Malheureusement, le retour à la réalité est immédiat quand il nous faut attendre un RER 25 minutes pour pouvoir regagner Paris...




Setlist du concert de The Weeknd au Stade de France


Dawn FM (intro)
Take My Breath
Sacrifice
How Do I Make You Love Me?
Can't Feel My Face
Lost in the Fire
Hurricane (reprise de Kanye West)
The Hills
Kiss Land
Often
Crew Love
Starboy
House of Balloons
Heartless
Low Life
Reminder
Party Monster
Faith
After Hours
Out of Time
I Feel It Coming
Die for You
Is There Someone Else?
I Was Never There
Wicked Games
Call Out My Name
Montreal
The Morning
Save Your Tears
Less Than Zero
Blinding Lights
Tears in the Rain

Rappel :
Creepin'
Popular
In Your Eyes
Moth to a Flame
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