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Dans le match qui oppose "Bohemian Rhapsody" à "A Star Is Born", avantage au premier ! Le 6 janvier dernier, le film retraçant l'épopée du groupe Queen a raflé deux Golden Globes : Meilleur film dramatique et Meilleur acteur dans un film dramatique pour Rami Malek, qui campe un Freddie Mercury étincelant dans le long-métrage de Bryan Singer. Porté par un engouement extraordinaire de la part du public, "Bohemian Rhapsody" est devenu le film musical le plus lucratif de tous les temps (745 millions de dollars de recettes), frôle les 4 millions d'entrées au box-office français et fait désormais office de sérieux concurrent dans la course aux Oscars, dont les nominations seront dévoilées le 22 janvier prochain. Un succès triomphal qui enchante au plus haut point Brian May, guitariste aux bouclettes légendaires du groupe culte : « Je suis très fier de ce film. C'est très émouvant. Tout ça c'est pour Freddie. Oui nous sommes dans le film mais cette histoire est celle de Freddie et ça a toujours été le but ».

"Ils ont tiré des conclusions hâtives"

Le carton planétaire de "Bohemian Rhapsody" est d'autant plus satisfaisant pour Brian May que la production du film a été semée d'embûches, entre le départ de l'acteur Sacha Baron Cohen, les différents réalisateurs qui se sont succédé et les sévères critiques qu'a reçues le groupe après la diffusion de la première bande-annonce, qui donnait l'impression que l'homosexualité de Freddie Mercury et son combat contre le sida étaient passés sous silence. Au micro de Deadline après la cérémonie des Golden Globes, le rockeur a expliqué pourquoi, d'après lui, les critiques envers le biopic n'étaient pas justes. « L'erreur des critiques a été d'évaluer le trailer plutôt que le film. Ils ont tiré des conclusions hâtives. Quand les gens clament quelque chose, c'est dur pour eux de revenir dessus » estime Brian May, qui oublie sans doute qu'une partie des reproches dirigées contre "Bohemian Rhapsody" à sa sortie se focalisait sur les nombreuses libertés prises sur la véritable histoire de Queen, ici truffée d'inexactitudes et d'incohérences.

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A ce sujet, l'acteur Rami Malek avait défendu les choix opérés par le scénariste Anthony McCarten dans les colonnes du Hollywood Reporter fin novembre. « Dans ces deux heures de film, je sais que ces gens ont souhaité célébrer la vie de Freddie et il y a eu un effort conscient pour ne pas faire un film hédonistique ou salace (...) On ne parviendra jamais à raconter parfaitement l'histoire d'un homme qui aurait pu avoir un nombre incalculable de documentaires et de mini séries » avait assuré le comédien de 37 ans.