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Patrick Bruel a été particulièrement affecté par les attentats survenus à Paris et à Saint-Denis le vendredi 13 novembre dernier. « #‎horreur‬ #‎tristesse‬ Jusqu'à quand ? Une pensée pour les familles des victimes... » avait posté le chanteur sur Facebook, tout en changeant sa photo de profil aux couleurs de la France. « La peur est un droit mais il ne faut pas qu'elle soit paralysante » a-t-il ensuite confié au micro de RTL. D'ailleurs, le soir des drames, l'interprète culte de "Casser la voix" s'est inquiété pour ses fils Oscar, 12 ans, et Léon, 10 ans, qui étaient présents au Stade de France pour assister au match France-Allemagne. « J'étais en Italie… Et mes enfants étaient au Stade de France. Deux de mes amis sont morts au Bataclan. Que dire… Ces attaques marquent une nouvelle étape dans l'horreur » vient-il de déclarer lors d'une interview au Journal du Dimanche.

"Je ne pensais pas que l'unité nationale exploserait si vite"

Le chanteur qui rend hommage à la chanteuse Barbara sur son disque "Très souvent je pense à vous" s'est également insurgé contre les personnalités politiques, issus des Républicains, qui n'ont pas hésité à huer Manuel Valls ou encore Christiane Taubira, quelques jours seulement après les attentats à Paris. « Je ne pensais pas que l'unité nationale exploserait si vite. J'ai trouvé navrantes les attaques de l'opposition contre le gouvernement à l'Assemblée nationale, mardi. Elle a manqué à son devoir de réserve le plus élémentaire. Comme s’il fallait trouver un coupable, autre que le coupable » a lâché celui qui reprend "Le mal de vivre".

Dans le JDD, Patrick Bruel a cependant souhaité se focaliser sur l'essentiel et retenir les témoignages poignants de certains proches des victimes : « Je préfère garder en tête les mots de ce journaliste qui a perdu sa femme dans les attaques et s'adresse aux terroristes pour leur dire : "Vous n'aurez pas ma haine" ».