Crédits photo : Capture YouTube
Près de trois ans après le semi-succès de l'album "Can't Be Tamed", Miley Cyrus est de retour et elle a visiblement eu envie de pousser un peu plus loin sa mue, tant sur le plan musical que physique. Avec le single "We Can't Stop", l'ex Hannah Montana prouve une fois de plus que la gentille fille lisse, issue de l'écurie Disney, est bien loin. Dès la première écoute, la chanson a pu étonner son public puisque c'est sur un registre urbain que la demoiselle est revenue. Pas étonnant donc que le titre ait été d'abord proposé à une autre popstar, Rihanna. Mais focalisée sur son hit "Diamonds", la chanteuse a préféré passer son tour. Une bonne nouvelle pour Miley Cyrus qui est entrée directement en troisième position des charts digitaux américains avec 214.000 acheteurs en une semaine.

Pour autant, la nouvelle Miley Cyrus ne fait pas l'unanimité. Dans le clip de "We Can't Stop", l'artiste de 20 ans a choqué en multipliant les positions explicites, notamment lorsqu'elle se fait fesser par une jeune femme ou qu'elle se cambre en tenue légère sur son lit. Une attitude qui lui vaut aujourd'hui d'être largement critiquée sur les réseaux sociaux. D'ailleurs, un récent sondage la place en tête du classement des "pires modèles" pour les adolescents, devant les sulfureuses Lindsay Lohan, Rihanna ou encore Ke$ha. Et aujourd'hui ce sont les paroles de sa chanson qui font débat. Elle est notamment accusée de faire l'apologie de la drogue avec des paroles comme « And everyone in line in the bathroom / Trying to get a line in the bathroom ». Mais la phrase « dancing with Molly » - "molly" étant un mot utilisé pour désigner l'ecstasy - a fait bondir son public. « J'ai un accent ! Donc quand je dis "Miley", ça peut sonner comme "Molly" » a-t-elle expliqué à Rolling Stone.

Regardez "We Can't Stop", le nouveau clip de Miley Cyrus :

"L'alcool est bien plus dangereux que la marijuana"

Mais visiblement, la jeune chanteuse aime jouer avec le côté borderline qui la caractérise aujourd'hui. « Tu n'as pas le droit de dire "molly" à la radio donc évidemment que je dis "Miley" » a-t-elle renchéri, avant d'ajouter, avec malice : « Je savais que les gens allaient se demander ce que je raconte dans cette chanson ». Au passage, Miley Cyrus a tenu à revenir sur les scandales qui ont lié son nom à la consommation de drogues douces. « Je pense que l'alcool est bien plus dangereux que la marijuana. Les gens peuvent m'en vouloir de dire ça, mais je m'en fous. J'ai vu beaucoup de personnes dans une spirale à cause de l'alcool, jamais avec de l'herbe ». Voilà qui ne devrait pas arranger sa réputation.

Quoiqu'il en soit, Miley Cyrus apporte en ce moment les dernières touches à son quatrième album solo, attendu d'ici à la fin de l'année, sur lequel on devrait retrouver Mary J. Blige, Pharrell Williams ou Dr Luke, déjà à l'origine de son tube "Party in the U.S.A." en 2009. Actuellement, la chanteuse accompagne Snoop Lion sur le single "Ashtrays and Heartbreaks" et défend "Fall Down", son duo avec will.i.am.