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samedi 08 juin 2013 11:41

Michel Sardou nous fait passer un "Grand moment" à l'Olympia

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Hier soir, Michel Sardou a donné le coup d'envoi de sa nouvelle résidence parisienne à l'Olympia pour la deuxième partie de sa tournée des "Grands moments", devant un public tout acquis à sa cause. On comprend pourquoi ! Le chanteur a assuré deux heures de show sans entracte et avec ferveur.
Crédits photo : ABACA
Costume taillé sur mesure, bottines en daim noir et cheveux parfaitement plaqués. Michel Sardou a la classe lorsqu'il entre sur la scène d'un Olympia qu'il connait fort bien. Très à l'aise, le chanteur de 66 ans entame son spectacle par "La maladie d'amour", comme ce fut le cas au Palais Omnisports de Paris-Bercy en décembre 2012, pour la première partie des "Grands moments". Cette fois-ci, c'est dans une salle plus petite qu'il a décidé de présenter au public parisien "Les Grands Moments 2". « Alors, on me demande "Qu'est-ce que sont les Grands Moments 2 ?" C'est la suite de la première tournée avec des chansons différentes. Je ne pouvais toutes les chanter en une fois » explique-t-il à son public, déjà en liesse, avant d'entamer "Rouge", non sans mal. Perdu sur le deuxième refrain, Michel Sardou demande à l'assemblée s'il peut reprendre son titre depuis le début : « Je la chante depuis 30 ans celle-là et il faut que je me plante ce soir à l'Olympia », grogne-t-il sur le ton de la plaisanterie.


Un spectacle qui gagne en intensité dans l'intimité


Les tubes s’enchaînent avec, il est vrai, quelques modifications à la setlist, un peu plus courte et plus dynamique. Chaque introduction est l'occasion pour le public d'applaudir Michel Sardou, de se remémorer des souvenirs avant de reprendre le refrain en chœur. Comme "J'accuse", avec ses cordes qui fusent, oublié sur le premier spectacle au profit de "Afrique adieu", "Les bals", qui sont l'occasion de rire un peu, et "L'accident".

Après les incontournables "Vladimir Illitch", chanson « engagée » qui « dérange », "Les vieux mariés" et "Le France", Michel Sardou est rejoint au centre de la scène par ses choristes, une violoncelliste et un pianiste pour un moment un peu plus intime, ce qui n'avait pas été possible à Bercy. Le chanteur reprend alors "Le privilège", de bon ton, qu'on n'avait pas entendu cet hiver. "La java de Broadway" gagne en fraîcheur avec ses nouveaux arrangements faisant la part belle au clavier, contrastant avec la version folk du titre "Les ricains". Place ensuite à l'émotion sur une reprise de "L'aigle noir" de Barbara, sur fond de jeux de lumière bleu nuit. Un très beau tableau pendant lequel on aperçoit discrètement dans le public quelques mouchoirs sortis.

Avec beaucoup d'énergie, et même si on le sent un peu à la peine sur "Être une femme", dynamisé en 2010 par l'équipe de Laurent Wolf, Michel Sardou convainc sans difficulté son auditoire avec une avalanche de chansons populaires, de titres connus de tous, évoquant tour à tour l'amour et des coups de gueule, n'oubliant pas, comme à son habitude, de glisser quelques petites phrases concernant l'actualité politique et une pincée d'humour. Après avoir entonné le puissant "Je vais t'aimer", dans lequel il met ses tripes, "Musulmanes" et "Salut", Michel Sardou revient pour un dernier titre, un rappel sur les célèbres "Lacs du Connemara". On se dit alors que l'artiste a tenu son pari, nous faire passer un "Grand moment".
Toute l'actualité de Michel Sardou sur son site internet officiel et sa page Facebook.
Écoutez et/ou téléchargez la discographie de Michel Sardou.

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