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Michel Polnareff est de retour au sommet avec l'album "Polnareff par Polnareff" sur lequel il reprend 12 de ses tubes en piano-voix comme "Lettre à France", "Holidays", "Goodbye Marylou" ou encore "La poupée qui fait non". « J'étais sceptique parce que j'avais vraiment envie de leur donner quelque chose qui vaille le coup de le faire. Mais ça faisait longtemps que je n'avais pas chanté : est-ce que la voix est toujours là ? Est-ce je peux toujours monter dans les aigus, comme le disait mon ex girlfriend ? Est-ce que j'en suis capable ? Est-ce que ça représente un intérêt ? Petit à petit, je me suis pris au jeu. La voix est toujours là. Je la trouve même parfois un peu meilleure que sur les originaux ! » s'enthousiasme l'artiste culte de la chanson française dans une interview accordée à Purecharts. Et le public a répondu présent : en un mois, "Polnareff par Polnareff" s'est déjà écoulé près de 40.000 exemplaires et est bien parti pour être l'un des succès de cette fin d'année.

Une enfance "horrible" pour le chanteur

Ce nouveau projet prendra d'ailleurs vie lors d'une grande tournée française, qui fera notamment escale à l'Accor Arena de Paris les 2 et 3 juillet 2023. En attendant, Michel Polnareff multiplie les promos pour défendre son album. Apparu à la "Star Academy" et au coeur d'une émission spéciale sur France 2, le pianiste a récemment accordé une interview au magazine Elle. Et il y est revenu sans fard sur son enfance qu'il décrit comme « horrible » : « Partagée entre les études et le conservatoire de musique. J'ai des idées un peu spéciales sur l'école, je pense que c'est une perte de temps. Tout ce que j'ai appris dans la vie, c'est dans la rue ».

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Car si Michel Polnareff a voulu devenir compositeur très tôt afin d'« écrire pour les autres », son père n'avait pas le même avis sur la question. « Mon père, qui était compositeur, était ravi que je travaille comme employé aux écritures à la banque. Il me disait : "Ta vie est toute tracée". Je pense qu'il y avait une rivalité entre nous. Mais je lui ai pardonné » atteste-t-il dans les colonnes du magazine. S'il dit avoir appris « la survie » dans la rue, c'est que le chanteur a été un temps sans domicile fixe, comme il le révèle aujourd'hui : « Je suis parti de chez moi à 17 ans, j'ai passé trois ans sans-abri et j'ai terminé sur les marches à Montmartre ». C'est à l'âge de 22 ans qu'il connaîtra son premier succès avec "La poupée qui fait non", la chanson qui lui a permis de sortir de la rue et surtout de lancer l'énorme carrière que l'on connaît aujourd'hui. Et désormais, il s'amuse de recevoir les journalistes dans des palaces : « J'ai commencé sans-abri et je vous reçois dans un bel hôtel. Est-ce que j'aime le confort ? Oui. Est-ce que j'aime les bourgeois ? Non. Je n'ai jamais été cul serré, les affiches le prouvent ».