Crédits photo : Montage Pure Charts / Abaca
Madonna n'a jamais eu sa langue dans sa poche. Femme de convictions, l'icône américaine a largement commenté les dernières élections présidentielles, qui se sont achevées le 8 novembre dernier par la victoire du controversé Donald Trump face à Hillary Clinton. « Une nouvelle flamme est allumée. Nous n'abandonnerons jamais. Nous n'abandonnerons jamais les États-Unis » avait commenté l'interprète de "Rebel Heart" au lendemain du scrutin, elle qui avait promis, avec humour, aux électeurs qui iraient voter pour la candidate démocrate de les récompenser en nature. Mais en dépit de l'incertitude qui plane sur le pays, maintenant que Donald Trump a officiellement été investi à la Maison-Blanche, Madonna préfère rester positive.

"Nous sommes devenus paresseux, désunis et avachis"

Jeudi soir, lors d'un rassemblement organisé au Musée de Brooklyn par l'artiste contemporaine Marilyn Minter, la chanteuse de 58 ans a glissé quelques mots bien sentis à l'adresse du nouveau président américain, rapporte Billboard. « En réalité, il nous rend un grand service parce qu'on ne pouvait pas tomber plus bas. On ne peut que remonter la pente ! Qu'allons nous faire ? Nous avons deux choix, la destruction ou la création. J'ai choisi la création » a-t-elle lancé face à la foule, arborant avec fierté un t-shirt où il était inscrit "Féministe". Madonna et Marilyn Minter ont promis de prendre la tête des manifestations contre Donald Trump, invitant le plus grand nombre à participer à la "Women's March" organisé ce samedi à Washington. « La plus qualifiée des candidates a été battue par le moins qualifié de tous les candidats qui se sont jamais présentés, tout ça à cause de la misogynie » a estimé cette dernière, encore révoltée.

« Horrifiée » par l'issue de cette élection, Madonna préfère croire que tout était écrit. « Je crois vraiment que Trump a été élu pour une raison, pour nous montrer à quel point nous sommes devenus paresseux, désunis et avachis. Nous avons pris pour acquis notre liberté et nos droits. J'ai le sentiment que le peuple a oublié ce qu'il était écrit dans notre Constitution. On dit toujours qu'après la pluie vient le beau temps, donc je crois que c'est arrivé pour rassembler les gens. Que la fête commence » a-t-elle conclu avec pugnacité. Le message est passé !