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La Zarra aura marqué l'aventure Eurovision à sa façon. Représentant la France avec sa chanson "Evidemment" en mai dernier, la chanteuse canadienne a terminé à la 16ème place du concours, et adressé un toz, un geste polémique assimilé à un doigt d'honneur, en pleine annonce des résultats devant 162 millions de spectateurs. Depuis, La Zarra s'est faite très discrète face au scandale et plusieurs concerts ont été annulés, même si elle a dévoilé une nouvelle chanson, "Diva" pour répondre aux critiques. Alors qu'elle prépare un nouvel album qui se fait attendre, l'interprète de "Tu t'en iras" sort aujourd'hui du silence pour une raison très précise : demander le retrait d'Israël au concours Eurovision 2024.

"L'Eurovision est un concours politique"

En pleine guerre contre le Hamas, de nombreuses voix s'élèvent pour demander un cessez-le-feu immédiat, tandis que l'Afrique du Sud a saisi la Cour internationale de justice pour « actes de génocide » à Gaza, où l'on déplore à ce jour plus de 22.000 morts. Pour La Zarra, Israël n'a donc pas sa place à l'Eurovision 2024 dans ce contexte. « Est-ce que l'Etat d'Israël devrait être banni de l'Eurovision pour génocides et crime contre l'humanité ? Je dis oui » demande la chanteuse à ses abonnés sur Instagram, rappelant que la Russie avait été écartée du concours suite à la guerre contre l'Ukraine. Partageant des réponses de ses fans allant dans son sens, La Zarra a ensuite publié un long message pour donner son point de vue. « Lors de ma participation à l'Eurovision, j'ai eu le privilège de rencontrer un public extraordinaire, composé de personnes passionnées et emplies d'amour. Nous avons tous été unis par la musique, transmettant un message de paix de d'amour. (...) Comme il se doit, tout le pays a soutenu l'Ukraine, et la Russie a été exclue du concours » écrit-elle d'abord.

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Selon La Zarra, l'histoire se répète. « Malheureusement, nous assistons une fois de plus à un massacre, à un génocide du peuple palestinien, avec des attaques en Cisjordanie et au Liban. Nous sommes témoins d'une tentative calculée et délibérée de prendre le contrôle de la région » poursuit la chanteuse, affirmant ensuite que « l'Eurovision est un concours politique », même si les organisateurs prônent le contraire. « Je suis consciente que les artistes ont extrêmement peur de s'exprimer. Cependant, le public a le pouvoir de déplacer des montagnes s'il le souhaite » souligne la chanteuse québécoise, demandant à ses fans une forte mobilisation en mentionnant le compte officiel de l'Eurovision, afin de faire pression : « Bannissons Israël de ce concours, tout comme la Russie a été exclue, en raison des atrocités qu'il commet. (...) Ne glorifions pas le mal, choisissons plutôt d'être du bon côté de l'histoire. Ensemble, nous pouvons faire une différence significative ».